Transport :rnLa prochaine grève sera celle des usagers du transport

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Les syndicats de transport se font rappeler de très belle manière aux bons souvenirs des autorités. Ils ont effet tenté et réussi une grève sur l’ensemble des axes urbains de la capitale. Les usagers qui n’avaient été nullement prévenus se sont réveillés sous le choc de la surprise et de la désolation. La prochaine fois, c’est bien eux qui iront en grève. Puisqu’ il y a vraiment de quoi !

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Tout ce que peuvent obtenir les syndicats doit être reconnu aux usagers. Car, de tracasseries parlons–en. Notamment, pour reconnaître qu’il n’y a pas que les chauffeurs qui sont victimes de ces tracasseries. Les usagers aussi en souffrent gratuitement. Ils sont fréquemment pris par les tirs groupés des autorités et des chauffeurs. Nul besoin d’insister sur les brimades et autres grossièretés dont sont victimes les usagers du transport public, urbain et interurbains.

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Faudrait-il rappeler, en sus, que personne n’était venu au secours des usagers quand, de façon unilatérale, les chauffeurs avaient décidé de majorer de plus de 20 % le prix du ticket de transport. Le gouvernement avait fait la sourde oreille comme pour s’éviter justement ce qui vient d’arriver. C’est-à-dire avoir à faire avec des transporteurs qui avaient, déjà à l’époque, brandi l’arme de la grève.

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Le commun des Maliens doit s’étonner qu’une grève soit déclenchée et réussie alors même qu’il n’a nulle part été question de tarifs du transport, disons de sous. Preuve que cette question avait été réglée en amont. Tout ce qui restait, c’est de verser dans la fantaisie et s’insurger contre ce qu’ils ont appelé «tracasseries». Retenez qu’ils ne parlaient pas au nom des usagers qui sont, en fait, les premières victimes de ces tracasseries. Ils parlaient en leur nom propre. Et puisqu’ils étaient sûrs de leur chose -certains d’être entendus- ils ont résolument pris le parti de causer dommages et désagréments aux usagers.

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Sans avertir, ils ont réussi une grève sauvage. Même pas de service minimum alors même qu’ils assurent un service dit public, le transport.

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Le gouvernement alors s’est précipité à négocier avant de tout accepter ou presque. Omettant de rappeler nulle part ce qui est de son devoir : la défense des intérêts des usagers.

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Oubliés par le gouvernement et malmenés par les transporteurs, il ne reste plus aux usagers que de grever à leur tour. N’est-ce pas la seule façon de venir à bout de ce un corporatisme  outrancier. N’est-ce pas que nous sommes dans un pays où un meneur de grève, même quand il tue, ne risque rien. Absolument rien !

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Belco TAMBOURA

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