C’est la principale information issue de la réunion annuelle 2013 des transports terrestres, maritimes et fluviaux, tenue les 25 et 26 février 2014 à la Direction de l’ANAC, sur la route de l’aéroport. Elle était placée sur le thème «Transports terrestres maritimes et fluviaux: enjeux et perspectives». Cette rencontre était présidée par le ministre de l’Equipement et des Transports, le Général Abdoulaye Koumaré.
Cette réunion a également enregistré la présence des responsables et des acteurs des transports de surface. Parmi ceux-ci, on peut citer les Directeurs des Entrepôts maliens, les Directeurs régionaux des transports terrestres, maritimes et fluviaux, les Chefs de subdivisions des transports, les représentants de l’Autorité routière, de la COMANAV, de Transrail, du Conseil malien des chargeurs, du Conseil malien des transporteurs routiers, de l’institut national de formation en équipement et transport, de la Direction nationale des routes, de l’Institut géographique du Mali, de l’AGEROUTE, de l’ANASER, du Comité des assureurs du Mali, de la CCIM et de la Douane.
Au cours de cette réunion, les responsables de ces structures ont fait le point des activités réalisées, en mettant en relief les difficultés, les forces et les faiblesses de ces dernières et ont dégagé des perspectives. C’est dans ce cadre que le ministre Koumaré a annoncé l’élaboration prochaine d’un Code pour sécuriser le transport fluvial. Cette volonté politique fait suite au naufrage de deux pinasses dans le fleuve entre Mopti et Konna. Ces noyades avaient fait des dizaines de morts.
Ces drames avaient, à l’époque, obligé le Gouvernement à prendre des mesures pour assurer la sécurité des passagers des transports fluviaux. Ce Code, s’il est adopté, espérons-le, va permettre de maîtriser le nombre de personnes et le poids des marchandises à bord de ces pinasses. Car le transport fluvial échappe à tout contrôle dans notre pays. Ce qui fait que les transporteurs s’adonnent à toutes sortes de pratiques qui coûtent souvent la vie à nos populations, qui ne disposent souvent que de ce genre de moyens de déplacement.
Le ministre de l’Equipement et des Transports a également exprimé sa volonté de moderniser le transport et les infrastructures ferroviaires. Pour Abdoulaye Koumaré, cette année la réunion coïncide avec la relance des activités du secteur des transports, qui avaient connu un arrêt à la suite des évènements que le Mali a connus en 2012. Il a aussi profité de l’occasion pour remercier les acteurs du secteur, qui ont continué à assurer l’approvisionnement correct de notre pays en période de crise.
C’est pourquoi, il a engagé la réunion à faire le bilan de l’année écoulée et à déterminer les orientations nécessaires. Car, a-t-il indiqué, la sécurité des transports est un problème très préoccupant, qui doit être abordé avec professionnalisme et détermination, afin que toutes les parties prenantes prennent conscience de leur rôle.
Mais cette cérémonie a failli être gâché par le ministre Koumaré, qui est arrivé avec près de 3 heures de retard (la cérémonie était prévue à 9 heures, il est arrivé juste avant midi). Ce qui a failli démotiver certains participants, qui étaient là depuis très tôt le matin.
Youssouf Diallo