Pour chaque pays il existe des moyens de déplacement qui coûtent le plus souvent moins chers et qu’emprunte un grand nombre de citoyens pour se rendre à leur travail, préoccupations quotidiens…
Ainsi au Mali le transport commun le plus célèbre et le plus utilisé est un muni bus communément appelé SOTRAMA, et qui aujourd’hui est devenu pour les Bamakois un mal nécessaire à cause du langage et des comportements maladroits, et peu poli que certains apprentis chauffeurs font état.
Le problème des transports commun à Bamako est un vrai casse-tête et ils sont aujourd’hui très nombreux les Bamakois qui en souffrent. En effet d’innombrables citoyens du matin au soir empruntent ces transports commun pour se rendre à leurs préoccupations quotidiennes à cause du coût qui est abordable et aussi du fait qu’ils vont presqu’un peu partout dans la ville.. Les SOTRAMA sont devenus pour les bamakois un mal nécessaire qu’ ils peuvent plus s’en passer malgré le calvaire qu’ils vivent au quotidien avec ces bus. Le comportement et le langage dévergondé et irrespectueux des apprentis et des chauffeurs de ce bus sont aujourd’hui un vrai calvaire que sont obligés de supporter les clients qui prennent juste leur mal en patience.
<< Les SOTRAMA sont justes devenus pour nous indispensables et moi depuis 15 ans, c’est le seul transport que j’emprunte pour me rendre à mon travail. Mais en réalité c’est juste parce que je n’ai pas le choix vu que mon lieu de travail est assez loin de chez moi, je n’ai pas un autre moyen de déplacement et je ne peux me permettre le luxe de prendre le taxi même je le veux à cause des tarifs qui dépassent mes moyens. Je vis à Sangarebougou et mon lieu de travail à sogoninko ce qui fait que si j’emprunte le SOTRAMA ça me coûte à peu près 500 FCFA alors que le taxi me coûtera 2000F ou plus, donc je ne peux vraiment pas me permettre ce luxe. Mais j’avoue que le SOTRAMA est vraiment pénible et on est obligé de supporter tous les comportements injustes et surtout la façon dont ils surchargent les gens comme des animaux c’est vraiment révoltant. >> témoignait M.D, un mécanicien de la soixantaine
Fatoumata BAH victime d’un accident provoqué par un SOTRAM, raconte son calvaire qui a fait qu’aujourd’hui même par nécessité elle n’emprunte plus ces bus :<< j’empruntais le SOTRAMA mais aujourd’hui, je ne le ferai pas. Un jour dans un SOTRAMA à cause du chauffeur qui semblait être complètement sous effet de stupéfiant, j’ai failli perdre la vie. C’était sur l’axe Sicroni. Sur cette route on en voit vraiment de toutes les couleurs avec les apprentis et chauffeurs de SOTRAMA qui vers le crépuscule semblent être possédé par le diable. Ils se permettent d’encaisser les gens comme des poulets et se fichent pas mal de leurs droits ou de leur bien-être car ce qui les importe c’est l’argent et ils dépassent le nombre autorisé pour ces véhicules. Ce jour là le SOTRAMA dans lequel j’étais était tellement surchargé au point qu’on arrivait à peine de respirer vu que quand il n’avait plus de place sur les bancs, c’est l’allée et la porte du véhicule qui était occupé et le chauffeur roulait à une vitesse incontrôlée car il se plaisait à faire une course avec un autre Sotrama. On disait au chauffeur de ralentir ou de nous faire descendre du véhicule mais il n’en faisait qu’à sa tête. C’est là que le pire est arrivé, au niveau d’un virage notre chauffeur avait perdu le contrôle et s’est dirigé droit vers un caniveaux et ce fut un accident grave car il y’ avait des bébés à bord et ce fut vraiment un catastrophe. Moi j’ai eu une fracture au niveau du pied et depuis j’ai jurée de ne plus emprunter ces bus même en cas de nécessité>>
Par ailleurs A.K apprenti de la vingtaine nous confie que pour être dans leur milieu il est nécessaire d’adopter un certain nombre de comportement pour être un bon apprenti << il ya quelques temps que je suis apprenti de Sotrama c’est un travail qui me plait beaucoup. Mais ce n’est pas vraiment facile car pour être dans ce milieu il faut parfois être quelqu’un qui n’est pas trop bien vu dans la société. Nous avons notre propre langage, nos propres jargons et des fois nous même sincèrement nous savons que nous exagérons avec les clients. Mais c’est notre travail et le milieu y oblige donc on fait avec. >>
Ce qui est sûr, ce qu’aujourd’hui les bamakois souffrent du problème des Sotrama mais c’est devenu un mal nécessaire car tous ceux qui empruntent ces bus se plaignent mais disent ne pas avoir le choix car même si ces bus sont le cauchemar des Bamakois, ils aident les uns et les autres à se rendre à leurs préoccupations quotidiennes. Il faudra juste que le syndicat des transports, le ministre des transports et les autorités songent à ce problème de transport qui aujourd’hui accablent que trop les pauvres citoyens.
Sorofing TRAORE
@Jet Lee.Merci pour votre brillante intervention.Parlant du comportement “fougueux” à la limite insolent de certains boutiquiers et apprentis à Bamako le problème c’est nous mêmes.Moi j’en ai fait l’expérience en ouvrant un commerce dans une rue de mon quartier.Beaucoup de nos voisins (exceptés quelques uns) dépassaient ma boutique pour aller s’approvisionner chez “korobrokè” que tout le monde traite pourtant de mal poli.Côté prestation de service, je vous assure que nous avions les mêmes fournisseurs donc les prix alignés!C’est pour dire que les gens au lieu de soutenir une initiative qui va en leur faveur, préfèrent rester dans un statu quo de désespoir total…
Bon, je vais d’abord commencer par m’interroger sur la forme. Je me pose des questions sur le niveau d’études de celui qui a écrit ce texte. C’est juste une répétition continue d’un fait, un texte presque vide dont l’auteur n’a pas pu bien aborder l’introduction. La même info est répétée tout au long du texte, en commençant par le titre. Je ne parle même pas des fautes d’orthographe et de grammaire. C’est croire que personne n’a relu son texte, sinon votre édition devrait investir dans des cours de français.
Dans le fonds, les honnêtes bamakois méritent, je crois, mieux que les SOTRAMA; pourquoi pas des bus intra-urbains, qui coûteraient (pour le voyageur) à peu près la même chose et qui rapporteraient des bénéfices aux exploitants?
Pour le dernier paragraphe, je crois que l'”apprenti” est à coté de la plaque. Pourquoi ne pense-t-il pas que mieux traiter ses clients, les faire sentir bien (dans la limite du possible, on parle de SOTRAMA là!!!) pendant ce petit laps de temps que dure le voyage, l’aiderait à fidéliser sa clientèle? La réponse est à trouver dans la société malienne où ceux qui ont un commerce, aussi petit soit-il, pensent que les clients sont la pour les servir. Même les boutiquiers ont ce comportement, alors que sans les clients ils ne sont rien. La Société doit s’approprier de ses droits et arrêter de penser que tout ce qui est “bon” n’est pas pour elle.
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