Après son lancement en grande pompe en 2007 en présence de nombreux ministres, Go Voyages a- t-elle déjà commencé à montrer ses limites ? L’incident qui s’est passé le mardi 23 décembre dernier à l’aéroport international de Bamako Sénou ne plaide point en sa faveur.
Seulement après deux ans d’exercice, ce serait déjà le déclin de l’Agence Go-Voyages ? Un passager du vol d’Air Algérie à destination de Paris le mardi dernier ne dira pas le contraire.
Que s’est-il réellement passé ?
Muni de son billet d’avion Bamako-Paris qu’il avait acheté quelques jours auparavant à l’agence Go-Voyages, il s’est vu interdit d’embarquement. Que s’était-il passé ? Chacun y allait de son petit commentaire. Cherchant à connaître les raisons profondes de sa mésaventure, le passager aurait été informé par la suite de la non validé de son titre de voyage.
Il ne s’agissait pas de la qualité graphique du billet, mais plutôt de la moralité de l’opération de vente par l’agence revendeuse, Go-Voyages.
A en croire certaines sources, la compagnie Air Algérie aurait empêché cette dernière de vendre ses billets. Les mêmes sources précisent que cette rupture découle du fait que Go-Voyages aurait agi en mauvais payeur depuis des lustres.
Sachant tout cela, pourquoi Go-Voyages s’entête-t-elle à faire une opération à elle interdite et surtout aux conséquences lourdes ?
Avec de telles pratiques Go-Voyages peut-elle espérer devenir le géant du secteur au Mali et d’Afrique comme elle le prétend ?
Affaire à suivre
Abdoul Karim Maïga