Tensions au Syndicat national des transporteurs urbains, interurbains et internationaux du Mali (SYNTRUI – Mali) : Le Président Adama Coulibaly à la barre !

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Le Syndicat national des transporteurs du Mali vit en permanence dans une atmosphère délétère qui frise la division, et cela, pendant des années. Face à ce tableau sombre sans résultats qui n’honore pas ce secteur, une nouvelle coordination des transporteurs (CGTTFM) est née. Cette coordination a obéi à toutes les conditions avant de mettre en place une commission qui a travaillé sur ses statuts et règlements intérieurs, relais vers la mise en place du bureau national définitif. Très mecontents de cette initiative, Moctar Thera et surtout Adama Coulibaly ont remué ciel et terre pour annihiler ce projet, même souvent au mépris de la loi. Le président Adama est aujourd’hui devant les tribunaux.

Ce combat entre poids lourd se résume à deux scenarii : aux muscles et serres du président du SYNTRUI, la nouvelle coordination a évoqué les lois. En effet, la justice malienne entend mettre en échec le plan machiavélique visant à étouffer la CGTTFM.

En évinçant le premier vive – président et le secrétaire général de SYNTRUI, illégalement, Adama Coulibaly ne savait pas qu’il venait de se tirer une balle dans le pied. Non seulement il a violé la loi, mais aussi abusé de son pouvoir.

La faute du président du SYNTRUI est d’avoir organisé une réunion le 9 avril 2016 où il envisageait la participation de son association à la confédération générale des transporteurs terrestres et fluviaux et maritimes (CGTTFM), organisme nouvellement créé et qui fait l’adhésion de toutes les franges du monde des transporteurs. Il faut savoir que suite à la création de cette CGTTFM, des dissensions ont été constatées dans le SYNTRUI. Isolé et agacé, Adama Coulibaly a pris des mesures délibérées et impopulaires pour exfiltrer David Camara et autres du SYNTRUI. Ce dernier a décidé de faire confiance en la justice de notre pays.

En demandant la démission immédiate de tout membre ou responsable du SYNTRUI – Mali occupant des responsabilités dans la confédération, et suspension et radiation en cas de refus d’obtempérer à cette décision unilatérale, le président Adama Coulibaly s’est hissé au – dessus de la loi au Mali.

 

Assignation devant le tribunal

 Et c’est logiquement que David et siaka Camara ont porté plainte contre le président du SYNTRUI – Mali le 29 avril 2016 devant le tribunal de Grande instance de la CVI du district de Bamako.

Selon nos informations, les sieurs David et siaka Camara ont été régulièrement désignés par le syndicat des transporteurs routiers, urbains, interurbains et internationaux lors d’une assemblée générale pour représenter ce syndicat au sein de la confédération. Mais pour des raisons qu’ils ignorent, Adama leur a adressé une correspondance leur intimant l’ordre de se retirer et de renoncer à leur mandant au sein du bureau de la CGTTFM. Le sieur Adama n’a pas obéi aux conditions de tenue de sessions ou de réunion pourtant précisées dans les statuts et règlements intérieurs du SYNTRUI. Conformément à l’article 77 du règlement intérieur, les réunions, assemblées, conférences nationales, font l’objet de procès – verbaux et de rapports qui doivent être adressés obligatoirement aux instances pour avis. Dans le cas d’espèces, Adama s’est contenté de soutenir dans  sa correspondance : « A l’issue de la conférence du bureau national en date du 9 avril 2016, il a été décidé à l’unanimité… ». Or, cette prétendue conférence en catimini heurte outrageusement les articles 9 du CPCCS et 77 du règlement intérieur. Et seule l’assemblée générale est souveraine pour décider une prérogative d’expulsion, selon l’article 17 qui met en échec Coulibaly Adama d’outrepasser son rôle. Et que les correspondances qui contiennent les menaces constituent des actes de troubles contre la quiétude et la sérénité des requérants dans le cadre de l’exercice de la mission à eux confiée par l’AG du bureau de la confédération.

Donc, l’intention d’Adama est de nuire. Affaire à suivre.

 

Issiaka Sidibé

 

 

 

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1 commentaire

  1. A partir de là je m’explique mieux à present la galère des usagers de la voie publique . La délinquance des condicteurs de transport en commun ne saurait prendre fin puisque le secteur est geré par des delinquants qui n’en font qu’à leur guise.Et dire que dans cela c’est le pauvre citoyen qui en fait les frais.Helàs

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