Dans la capitale économique burkinabé, le tricycle appelé taxi moto et communément appelé au Mali Katakatani est le moyen le plus emprunté par les Bobolais. A chaque carrefour et sur tous les axes, ces conducteurs sont positionnés en attente des clients ou passagers. Les tricycles sont un moyen sûr pour leurs conducteurs de gagner leur vie.
Pour Djida Yacouba conducteur de taxi moto depuis quelques mois, « le métier de conducteur me permet de subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille. Le matin, lorsque je sors, je prends 3 000 F CFA d’essence qui me fait la journée. A ma descente, vers 19h, je paye selon nos attentes, 3 000 F CFA au propriétaire de la moto au titre de la recette journalière ».
« Les passagers payent 100 F CFA par course et par passager. Sans les tracasseries policières, je peux gagner entre 10 000 et 15 000 F CFA par jour », ajoute notre interlocuteur.
Ces engins à deux ou trois roues semblent plus pratiques et moins chers pour les populations de Bobo. Pour la majorité des Bobolais qui n’ont pas de moyen de déplacement autonome, c’est un moyen de déplacement moins cher et plus rapide.
Henry Ouédraogo, Commerçant « pour mes courses, comme je n’ai pas de moyen de déplacement personnel, j’emprunte les taxis motos. Ça me fait de l’économie car je ne dépense pas plus de 500 F CFA par jour pour tous mes déplacements». « Je me déplace beaucoup avec le taxi moto car c’est plus pratique à mon sens », ajoute Marie Claire Ouattara.
Aminata Agaly Yattara
(De retour de Bobo Burkina Faso)