Le Collectif des femmes des aéroports du Mali vient de remporter la première manche du bras de fer qui l’opposait à la patronne des lieux, Thiam Aya Diallo. Celle-ci a été débarquée le mercredi 22 février par le Conseil des ministres. Mais auparavant, le collectif des femmes des Aéroports du Mali (ADM) avait monté la pression et au cours de sa dernière rencontre avec le Premier ministre, le vendredi 17 février, il avait menacé de paralyser le transport aérien. Une menace prise très au sérieux par Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé qui avait, séance tenante, demandé à ses visiteurs de lui accorder quelques heures pour réagir. Justement, c’est en respect de cette promesse tenue par le Premier ministre que son limogeage a été matérialisé le mercredi dernier. Mettant ainsi fin à la première manche de la bataille du syndicat en attendant celle qu’il promet d’engager contre la privatisation des ADM.
Le feuilleton Thiam Aya Diallo-collectif des femmes des Aéroports de Senou aura été très long avant de connaitre son dénouement. Tout à commencer, il y a de cela quelques mois, quand le collectif des femmes et le syndicat des aéroports, ont pris en otagela Directricedans son bureau en lui demandant d’écrire de ses propres mains sa lettre de démission. Il a fallu l’arrivée du ministre de l’Equipement et des transports, Ahmed Diané Séméga, pour que Thiam Aya Diallo puisse être conduite à sa voiture sous une forte escorte policière.
Au lendemain de cette sortie musclée du syndicat, c’était au tour du Secrétaire général de l’UNTM, Siaka Diakité de se saisir du dossier et de réitérer, à son tour, le départ pur et simple de la patronne des Aéroports du Mali. L’Union nationale des travailleurs du Mali écrira à toutes les institutions dela Républiquepour demander leur entière et sincère implication dans la gestion du dossier. C’est ainsi qu’une délégation du collectif des femmes des Aéroports fut reçue à la primature. Au chef du Gouvernement, le syndicat a dénoncé ” la dégradation du climat social depuis que Mme Thiam est arrivée à la tête des ADM, de son incapacité de le gérer et surtout de sa volonté de diviser ou de sanctionner ceux qui ne sont pas de ses côtés pour mieux régner dans une entreprise qui était paisible avant son arrivée.
Le mépris et le manque de considération qu’il a à l’égard du personnel des “Aéroports du Mali ” et des autres travailleurs de la plateforme, le non respect des textes en refusant catégoriquement l’application d’un arrêté interministériel de nomination d’un agent comptable aux Aéroports du Mali et le refus catégorique que l’agent comptable de l’Etat prenne fonction et cela malgré la lettre de mise en demeure de son ministre de tutelle “. Ceux-i font partie des griefs reprochés àla Directrice. Etauxquels s’ajoutent, entre autres, le non respect du protocole d’accord signé par plusieurs ministres et l’UNTM et la dénonciation des pratiques dela Directricevisant à dilapider les fonds des ” Aéroports du Mali ” refusant d’installer un agent comptable pour protéger les deniers publics”.
Au cours de la deuxième séance de rencontre avec le chef du Gouvernement, les protestataires ont décidé de garder profil bas compte tenu de la situation sécuritaire du nord-Mali et d’éviter de mettre la pression sur les autorités qui ont accordé une oreille attentive à leurs doléances. Ce n’était pas pour longtemps puisqu’au dernier round des entretiens, le vendredi 17 février, le syndicat a menacé de récidiver si jamais une solution n’était pas vite trouvée. Acculé, le chef du Gouvernement avait demandé à ses interlocuteurs de lui accorder juste le temps de trouver d’abord un successeur à Thiam Aya Diallo.
Sur ce point, ils se sont une fois montrés intraitables et ont déclaré que l’intérim peut bel et bien être assuré par quelqu’un d’autre. C’est dire donc que la décision qui a sanctionné la rencontre des ministres dela République, le mercredi dernier, n’est plus ou moins que la conséquence des débats houleux que le syndicat a eu avec Cissé Mariam Kaïdama Sidibé.
Hier lors de notre passage à l’aéroport Bamako-Sénou, les syndicatistes étaient loin de s’endormir. Car ils estiment que la lutte n’est gagnée qu’à 50%. L’autre moitié étant le combat contre la privatisation. Le syndicat s’est dit déterminé à tout mettre en oeuvre pour empêcher ce processus d’aller jusqu’à son terme.
Abdoulaye DIARRA
Bravo à tout ceux qui ont contribué à faire partir cette femme, le collectif des femmes des aéroports, le syndicat des aéroports, l’UNTM. Il est vraiment temps que, le peuple se lève pour mettre fin à ces pratiques de clientélisme, de népotisme, de la politique d’émergence des corrompus, des incompétents, des voleurs,…. Mettre en dehors de la gestion de notre pays,cette horde des petits gens qui pensent que le Mali les appartient. Il faut que les uns et les autres commencent à comprendre que quand, on est mis à une place c’est pour servir le pays et non se servir. La quasi totalité de nos directions générales sont gérées de la sorte, alors que ce sont elles qui jouent un rôle primordial dans le développement,voire la survie du pays. La gestion de l’Office du Niger est une illustration de cette ce constat amère.
Le déficit d’autorité constaté depuis les premières heures des fameux démocrates maliens,Alpha Oumar Konaré puis ATT a créé différentes sortes de Bahanga au Mali.Le plus visible était celui qui a osé prendre les armes pour revendiquer sa part du gâteau Mali.Nous constatons malheureusement que cette anarchie est généralisée et on la rencontre partout et dans tous les sphères.Des syndicats qui grèvent pour un oui ou un nom,des employés qui font pression pour débarquer leur directeur,des étudiants qui s’entre tuent pour la gestion des campus,des flics qui travaillent pour leur propre compte et j’en passe.Nous sommes dirigés par des hommes sans couille,qui ont fait du clientélisme,du favoritisme,une doctrine et un système de gouvernance.Pourquoi s’étonne-t-on alors de la présence de aqmi dans le Nord?Le MNLA et ces hordes arrivées de la Libye ne sont-ils pas une conséquence de ce délabrement provoqué par l’incompétence notoire de notre équipe dirigeante?Je crois pour ma part que l’anarchie est la fille aînée de l’injustice.La justice ne peut par ailleurs être appliquée que par des gens irréprochables.Les nains politiques en vue au Mali,sont pour la plupart des adultères,des menteurs,des voleurs,et des voyous.Ils ne seront jamais capables d’appliquer la moindre justice.Alors vivement qu’ils dégagent et même un tronc d’arbre à leur place serait plus utile.
La femme malienne … quand elle décide de se battre… paï … paï… paï… 😀 😀 😀 Quand les femmes du Mali commencent à faire pression… ça va chauffer… Les femmes de soldats portent la culotte pour aller voir ATT… et lui ordonnent de venger leurs époux assassinés… On connaît la suite… les femmes de l’Aéroport, qui, depuis plusieurs mois sont en lutte… obtiennent gain de cause à deux mois des élections… Un autre printemps malien est en marche… C’est peut-être salutaire… Vive le Mali.
Salut Kamaringo.Moi je ne suis pas d’accord que la pression exercée par des employés fasse partir un directeur!Par expérience, je sais qu’au Mali un “chef” devient “detestable” dès qu’il s’oppose à certaines pratiques néfastes à la bonne marche de l’entreprise tellesque: le retard, l’absentéïsme pour raison de baptèmes,konio.
Avant de changer madame, nos autorités devaient vérifier d’abord si ce n’est pas le même motif comme celui qui a fait parti Niamé KEITA de la direction de la police nationale.Aujourd’hui les agents de police “raquetent” à tout bout de carrefour comme avant l’arrivée de Niamé (d’après les infos que nous avons du pays). 😉 😉
sambou je ne sais pour autre chose mais en ce qui concerne la circulation routiere je nai rien vu changer sous Keita et le racket etait bien present durant son regne.
sambou je d accord avec toi au mali quand les gens vont au travail ils disent je vais cherché de l argent au mali la corruption est le sport national ses pour sa que zou sera jamais président au mali pourtant ses le plus honnête des hommes politique avec des preuves exemple au temps de zou les fonctionnaires etais contrôlé les voitures de fontion ne devais pas roulé a partir de vendredi aprés le priére les factures des grandes hôtel etais payer sinon couper ainsi que que les impôts des commerçants la police la douane etais tous contrôlé la richésse miniére contrôlé pas de thé dans les bureaux
Messieurs ! ce n’est pas la pression exercée par des employés qui on fait partir la directrice à mon avis ce sont les actes qu’elle a posés elle-même du fait de son règne sans partage qui ont contribué à son départ. 🙄 Il faut travailler à l’aéroport pour bien comprendre son opportunisme avéré. C’est la vraie impératrice qui a oubliée que nous sommes en démocratie. Donc vivement un autre chef qui partegerait au mieux les aspirations de ses concitoyens avec bien d’égard et dans la transparence. Le cas niamé me dépasse sinon un DG au carrefour, et, finalement qu’est-ce que le commandant de la circulation routière et ses hommes vont-ils 🙄 faire ? C’est de l’excès d’autorité.
salut Lastus, êtes vous sûr qu,il n ‘ya pas erreur sur la personne? Si vous parler de Mme Thiam, c*est la femme de Ousmane Thiam: il ya 20 ans elle n’etait pas au Mali
Cette dame a fait près de 20 ans à son poste, c’est inacceptable de la part de nos dirigeants qu’un individu fassent tout ce temps à un poste, n’eut-été le mouvement du collectif, elle y serait restée jusqu’à la retraite…….Maintenant, comme on connait bien ATT, attendez-vous à ce qu’elle soit nommée PCA quelsue part ou dans une ambassade du Mali à l’étranger.
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