Parmi les priorités auxquelles les autorités de la Transition se sont fixées, figure en bonne place la relance des activités ferroviaires. Il y a quelques jours de cela, la sortie d’une locomotive qui a quitté la gare pour juste faire un tour au niveau du GMS, a été agréablement accueillie par les cheminots et plusieurs riverains. Cet espoir suscité permet de voir au niveau de la SOPAFER (société du patrimoine ferroviaire) dans laquelle existe à son sommet un grand manquement administratif. De quoi s’agit- il ?
L’ex régie des chemins de fer est en passe de véritablement reprendre les activités. Une bonne nouvelle pour non seulement les centaines de cheminots et leurs familles, mais aussi pour les milliers d’habitants des localités riveraines. En attendant l’effectivité de cette reprise, la SOPAFER est dirigée de façon illégale par son Directeur Général qui ne repose sur aucune base juridique. En effet, monsieur Ibrahim Maiga, puis que c’est de lui qu’il s’agit, a juste été nommé par un simple courrier. Dans une lettre en date du 4 mai 2020, le ministre des transports et de la mobilité urbaine d’alors Ibrahima Ly, en réponse à une lettre envoyée par lbrahim Maiga, a assurer la gestion administrative du personnel en attente d’être affecté. Et depuis ce courrier, le Directeur Général Maiga dirige en toute illégalité. La balle est donc dans le camp de la ministre des transports et des infrastructures pour corriger ce manquement administratif en confirmant le Directeur Général actuel ou en le remplaçant. L’Analyste propose de revenir dans la prochaine parution, sur cette illégalité.
Oumar Baba TRAORE