SONEF – Voyageurs : Connexion amoureuse drogue – « djihadisme » ?

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A l’origine, le manque d’égard pour les clients, des cars devenus vétustes avec des trajets longs courriers difficiles pour la société à satisfaire. L’indifférence criarde d’un personnel versé dans le transport de la drogue, selon des témoins, etc. Notre équipe de reportage qui s’était déjà rendu à Kayes pour le festival Soninké a vécu un véritable enfer terrestre tout au long du parcours menant à la cité des Rails.

On se rappelle, à notre arrivée, le samedi 19 février 2011, à la gare routière sise à l’entame de la cité UNICEF à 4h30, un car venait de décoller. A 5h30, nous prenons place à bord du véhicule immatriculé T 6312 M7. C’est le début de notre calvaire. En partance pour Kayes, le car avait eu toutes les difficultés à escalader la colline de Daoudabougou qui aboutit à la route internationale accédant au nouveau pont. A la tentative du chauffeur d’aller vite, le car répond par un bruit assourdissant qui fait trembler toute la carcasse du véhicule. Inquiétant non !

12h38, le car s’immobilise à Lakamané pour des pannes de pneus avant de poursuivre sa route à 14h45. Il était presque 18 quand le car arrivait au poste de contrôle de Kayes N’Di. Ce car, un véritable tombeau roulant, à défaut d’asphyxier les passagers, aura été un vecteur de rhumatisme pour certains. A chaque départ, c’est un « tourbillon » qui s’élève dans le véhicule lugubre, sans entretien. Parfois, le chauffeur devait s’arrêter pour refroidir le moteur.  Et croire que ce véhicule a démarré en présence des responsables locaux de la SONEF, il y a matière à réflexion !

Selon nos enquêtes, tous les cars (BANI, AFRICA TOUR, BENSO…) qui ont décollé entre 5 heures et 6 h 30 minutes sont tous arrivés avant 16 heures. Voilà qui jette la responsabilité sur SONEF dont le seul but est d’accaparer l’argent des voyageurs sans se soucier de leur sécurité et de leur santé.

Samedi, on a vu un véhicule avec des chaises défectueuses, des morceaux de feuille de tôle pour colmater les brèches. Nous avons vu aussi (il faut le souligner honnêtement) un chauffeur courageux, volontaire qui conduit bien, toute chose qui a rassuré certains passagers.

Mais d’une manière générale, SONEF perd de plus en plus de sa crédibilité. Cela nous a été confirmé par d’autres clients qui n’ont pas caché leur inquiétude face à cette situation. Son patron, jadis basé à Niamey, selon des informations, vaque paisiblement à autre chose. En attendant, les clients continuent de souffrir. « Je suis déçu que SONEF soit dans une telle posture », a renchéri l’un des passagers qui se dit prêt à ne pas renouveler l’expérience avec la SONEF. Il avait le même avis que Nous.

Aussi, des langues se sont déliées pour dire qu’au plus fort de la rébellion, certains ont indexé cette société de « connexion amoureuse avec des Djihadistes ». Gravissime !!!

Nos investigations ont également prouvé que le 10e Arrondissement est littéralement pris d’assaut par des affaires de drogue entre la SONEF et ses voyageurs. S’agit-il d’une complicité passive puisque des infos circulent que ce sont des affaires concernant généralement des cas difficilement dissimulables ?

Issiaka Sidibé

 

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7 COMMENTAIRES

  1. 😈 😈 ,za ne date pas de d’aujourdhui ,dans ce cas changer tout simplement de compagnie 👿 👿 👿 👿 👿 😯

  2. Vous n’etes pas obliges d’emprunter les bus de cette compagnie que je sache, allez y voir tout simplement ailleurs c’est aussi simple que c’a mon cher..
    Wa Saalam

  3. c’est pas toi oh! c’est le pseudo journal qui te publie! journaleux ignorant et amateur comme ton journal! honte à toi!

  4. ce journaliste est un vrai ignorant. comment peut on confondre la société n’diaye et frères ( S N F ) et la société néma et frères ( SONEF )?. Du n’importe quoi !

  5. C’EST FACILE DE CRITIQUER. POUR QUOI TU NE CRÉES PAS TA SOCIETE DE TRANSPORT. AU MOINS ILS NOUS PERMETTENT D’ARRIVER A NOTRE DESTINATION. QUE DES CRITIQUES DESTRUCTIVES.

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