En présence des Maires du District de Bamako, du Coordinateur des Chefs de quartiers de Bamako, du Représentant de Familles fondatrices de Bamako, des responsables des Services Technique du District de Bamako, du Représentant de la société chinoise ZEV et de ses partenaires, le Maire du District de Bamako, M. Adama Sangaré a procédé à la signature d’une convention de création d’une société de transport collectif mixte, dénommée « BOGNA BA TRANSPORT ». Un gros challenge que le locataire de l’hôtel de ville de Bamako-District et son équipe veulent relever.
La Mairie du District de Bamako a fait un pas décisif dans le renouvellement et la modernisation de la flotte de véhicules de transport en commun, communément appelés SOTRAMA. Cela depuis son arrivée à la mairie du district de Bamako. Ambitieux et percutant, Adama Sangaré, veut une capitale moderne où il fera bon vivre.
Identifiés par la couleur verte, ces véhicules SOTRAMA qui desservent la ville de Bamako sont pour la plupart obsolètes et surtout dégagent des fumées nauséabondes à l’intérieur, avec un équipage parfois irrespectueux envers la clientèle qu’il transporte et sans qualification. Selon le maire Sangaré : « Ces véhicules vont être remplacés dans six mois, d’après le document signé par les différentes parties, par des bus flambons neufs, répondant aux normes internationales de transport en commun en vigueur, en provenance de la Chine ».
Dans une session extraordinaire, troisième du genre qui a vu la participation de tous les acteurs cités ci-haut où un prototype de ces bus a été présenté à la presse, le Maire du District de Bamako, M. Adama Sangaré a fait l’éloge de cette initiative très salutaire « Il m’est très agréable de vous recevoir dans les locaux de l’Hôtel de ville de Bamako pour la signature de l’acte de création de notre société de transport collectif, la délégation chinoise et les maires de Bamako, les familles fondatrices, les chefs de quartiers, les syndicats des transporteurs, les services techniques. Cette cérémonie que nous avons voulue sobre, restera marquée en lettre d’or dans les annales de l’histoire de notre pays. Je ne saurai vous dire toute ma joie, quand il nous a annoncé que dans six (06) mois une cinquantaine de bus sera déjà à Bamako pour une phase d’essai et progressivement jusqu’à 2.000 ».
Créant une possible farouche opposition des organisations syndicales de transport en commun du Mali, le Maire du District de Bamako a dit ceci : « Il n’y a donc pas de doute que les plus méritants trouveront leur place au sein au sein de ce nouveau dispositif. Je dis bien, les plus méritants ».
« BOGNA BA TRANSPORT »
Cette initiative de transport en commun sera portée par une Société Mixte de Transport Collectif, dénommée « BOGNA BA TRANSPORT ». Nom donné par les familles fondatrices de Bamako. Ainsi, 60% du capital sera détenu par la société chinoise ZEV, chargée de la fourniture et de la maintenance des bus ; 20% par la Mairie du district, chargée de mettre à disposition des aires faisant office de garage et 20% détenu par les particuliers.
Les Chinois assureront la Présidence du Conseil d’Administration, la Mairie du district siège au Conseil d’Administration et la Direction Générale est assurée par les particuliers.
L’Etude de faisabilité a été menée par l’Agence de Développement Régional (ADR), l’un des services technique de la Mairie du District
Par contre, les ressources humaines (chauffeurs, mécaniciens….) seront recrutées au sein du Syndicat des Transporteurs du Mali. Un beau challenge !
Pépin Narcisse LOTI
L’idée d’avoir un transfert en commun bien structuré et géré par les municipalités est pratique commune dans beaucoup de pays. Par contre, il y a 3 problèmes majeurs à cette initiative de la mairie du district de Bamako.
1. La gestion de transition : Les sotrama ont servi la ville depuis des années et constituent des sources de revenus pour des milliers de familles à Bamako. Il est irresponsable de demander à ceux qui ont investi dans ce secteur d’arrêter leurs véhicules en seulement 6 mois.
2. Les bus des particuliers déjà en circulation à Bamako. Comment la municipalité entend cogérer avec les opérateurs économiques qui disposent déjà des bus en circulation dans la ville ?
3. Bamako est saturé et manque d’infrastructures routières.
4. Quel est le niveau de fiabilité de ces véhicules de marques chinoises ? Nous avons vu les taxes OumouSang, qui ont duré à peine 2 ans pour disparaître de la circulation de Bamako.
En conclusion, je pense que la mairie doit bien analyser son initiative qui semble précipitée…
Il est ni fou ni idiot qu’il commence par les routes bus ou autres vous allez dire quelques choses je lui connais pas de tout laisse tomber
FL€AUX-OCCIDENTAUX
U$-URPAT€UROPÉ€N$
FIA$COCCIDENTAUX
FL€AUX-OCCIDENTAUX
U$-URPAT€UROPÉ€N$
Mais vous êtes fous comment allez-vous réaliser ce projet avec des routes étroites sans trottoir.
je pense que les routes adaptées sont primordiales pour la reussite de ce projet.
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