En plein chantier de modernisation de ses équipements sur les principaux terminaux, Le Port autonome de Dakar (PAD) prend de la voilure. L’agence de notation financière West Africa Rating Agency (Wara) vient de lui attribuer pour la 2ème fois la note BBB sur le long terme. Gros contributeur de l’Etat, le PAD qui croule sous le poids d’un passif chiffré à près de 19 milliards de f CFA a pris l’option de mener une cure d’amaigrissement de la facture d’endettement.
Le Port autonome de Dakar accoste à bon port… Ses ambitions de devenir une plateforme portuaire à la fois performante et attractive au sud du Sahara se confirment. La jeune et sérieuse agence de notation West Africa Rating Agency (Wara) vient de lui décerner la note BBB (triple B) en grade d’investissement. Après une première notation similaire intervenue au lendemain de l’attribution des terminaux vraquiers et RoRoaux entreprises françaises Necotrans et Bolloré.
Selon l’agence «les notations du port de Dakar restent tributaires du maintien de sa position concurrentielle dans la sous-région ouest-africaine, mais aussi de sa capacité à réaliser les investissements récurrents indispensables à l’entretien et à la modernisation de ses infrastructures». Levier important dans la stratégie de croissance dynamique et inclusive de l’économie sénégalaise, Le Port de Dakar tient bien les cartes en main pour réaliser les investissements fixés dans sa feuille de route depuis l’arrivée de Cheikh Kanté aux commandes de la direction.
«Cette notation de long terme bénéficie du fait que le PAD a une importance stratégique pour les finances de l’État qui est actionnaire à 100%», explique l’analyste en chef de Wara, Fabien Paquet. Mais le passif estimé à près de 19 milliards de f CFA (créances cumulées) à recouvrer progressivement sur un échéancier soutenable par les autorités portuaires reste aujourd’hui un challenge. Depuis l’arrivée de Dr Cheikh Kanté, une politique de renforcement des capacités et une mise à niveau du personnel sur les métiers portuaires émergents sont en cours. La capacité et l’efficacité de moderniser les outils passent par le facteur humain, ont bien compris les autorités.
Reste désormais le pari de relever le défi de lubrifier le climat des relations entre Dubaï Port World, Le Port autonome de Dakar et l’État sénégalais.
PAR ISMAEL AIDARA, RÉDACTEUR EN CHEF
LES AFRIQUES
Les autorités du port de Dakar comme de toutes les autres structures n’ont pas besoin de l’aide d’agences de notation pour mener les investissements et développer de nouveaux projets. A l’imagine de la ville de Dakar qui a été la première en Afrique de l’Ouest à avoir fait l’objet d’une notation lui ayant permis de lever des fonds sur les marchés financiers, c’est simplement le TRAVAIL qui finit par payer, si ce mot signifie encore quelque chose pour certains!
Qui finance cette agence de notation? C’est cette réponse qui déterminera la valeur de la note. Salut
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