En vue d’un meilleur assainissement et d’une bonne coordination, les acteurs du secteur des transports de taxi, se sont regroupés en association intitulée l’Union nationale des chauffeurs et transporteurs de taxi du Mali, (UNACTTM). Le lancement officiel des activités de cette association a eu lieu, le samedi 17 mars dernier, dans la salle de conférence du CNPM, sous la houlette de Ibrahim Maiga, président de l’Union. C’était en présence de Abdoul Karim Maiga, représentant le ministre des Transports et du Désenclavement.
L’Union nationale des chauffeurs et transporteurs de taxi du Mali. Est dirigée par un bureau de de 15 membres, dirigé par Ibrahim Maiga.
Cette nouvelle organisation se donne pour mission principale le développement de l’industrie du transport de taxi et de rehausser le niveau de sécurité dans les taxis avec l’atteinte de hauts standards de qualité et l’acquisition de compétences chez les chauffeurs. Pour ce faire, les responsables de l’union ont élaboré un plan stratégique 2018-2023 qui s’articule autour de cinq axes : la règlementation du secteur ; la formation et sensibilisation des chauffeurs ; le renouvellement du parc taxi ; le développement social et la collaboration avec la police afin de diminuer les tracasseries policières.
« Pour la première fois dans cette industrie et même je dirais dans le domaine du transport ou les transporteurs et les chauffeurs s’associent pour un intérêt commun : Le développement de l’industrie du Taxi », a introduire le président de l’Union, M. Maiga.
« Pour nous assurer d’un futur meilleur, nous devons nous mobiliser et concentrer nos efforts sur la diversification et l’amélioration de nos services. Nous devons aller de l’avant, nous moderniser, mettre fin à la compétition locale et ne faire qu’une grande famille. Ensemble et unis, nous avons le pouvoir de concurrencer nos adversaires et de conserver notre clientèle », a-t-il soutenu.
Selon lui, il faudra doter rapidement l’Union des statuts et règlement, d’un code d’éthique révisé et accepté par l’ensemble des chauffeurs membres, d’un programme de formation améliorée et basée sur la qualité du service à la clientèle.
« A Bamako, il y a 8000 taxis qui génèrent 80 000 000 F CFA par jour, soit 3 200 000 000 F CFA par mois. Voilà pourquoi nous disons que ce secteur doit être forcément réglementé», a-t-il estimé.
Selon le président Maiga, cette réglementation permettra, de mettre fin au fléau du transport illégal au Mali tout en développant des projets visant l’amélioration des conditions de travail pour tous. « Cet objectif ne pourra être atteint qu’en travaillant en étroite collaboration avec les autorités en mesure d’adopter ou de modifier les lois et règlements et de fournir les outils nécessaires dans leur application », a conclu Ibrahim Maïga.
Pour sa part le représentant du ministre des Transports et du Désenclavement, Abdoul Karim Maïga, a salué les initiateurs avant de les rassurer qu’il informera qui de droit pour la mise en œuvre effective des actions planifiées par l’Union. A l’issue de la rencontre, le nouveau bureau a été présenté aux participants.
AMTouré