Chef d’escale ou gendarme ? C’est la question que se posent depuis un certain moment les passagers de la compagnie Royal air Maroc sur la fonction de son chef d’escale, M Kasha.
Et les passagers du vol du samedi 5 juin 2010 de la compagnie Royal air Maroc à destination de Casablanca ont vigoureusement protesté contre l’humiliation à laquelle le chef d’escale a voulu soumettre une passagère. Ils ont pris à partie le très désagréable chef d’escale de RAM dont les « mesquineries » ont visé cette fois-ci une pauvre dame. Tout le tort de cette dernière se réduisait au seul fait d’avoir en sa possession des bagages à main jugés trop excessifs par le chef d’escale qui intima violemment à la voyageuse de les faire enregistrer sous peine de se faire débarquer de l’avion. L’obtempération à cette exigence n’a malheureusement pas épargné la bonne dame des foudres du tout puissant chef d’escale. Tel un vulgaire voyou, la dame a été escortée par le chef d’escale à toutes les étapes de l’enregistrement de ses bagages à main. Comme si cela ne suffisait pas, M Kasha, c’est son nom, n’aurait cessé de hurler sur la dame avec un ton qui jugerait avec la courtoisie auquel a droit un client.
Excédé par cet énième écart de comportent du chef d’escale, les passagers du vol de RAM de ce samedi 25 juin à destination de Casablanca ont tout simplement exigé l’embarquement de la bonne dame. Et ils ont même bénéficié du soutien du commandant de bord. N’eut été la présence de commissaires stagiaires de police dans l’avion, on en aurait venu aux mains.
Selon des sources généralement bien informées, le chef d’escale traîne un passif qui ne plaide pas en la faveur de sa compagnie. L’indélicat homme verrait d’un bon œil ses collègues qui se démènent pour la satisfaction des clients.
Aliou Badra Diarra