Routes : Stop, péage !

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Cet argent aidera l”État à supporter la charge de l”entretien des routes et accélérera les interventions d”entretien ou de réhabilitation.
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rnLe péage/pesage est effectif depuis samedi sur les routes nationales 1 et 16. Le ministre de l”Équipement et des Transports, Hamed Diane Semega, a inauguré le système au poste de péage/pesage de Diboli dans la commune de Falémé dans le cercle de Kayes.
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rnDésormais les usagers devront s”acquitter d”une redevance d”usage aux postes de péage/pesage de Diboli, Kayes et Diéma sur la RN 1 et à celui de Wabaria sur la RN 16. L”ouverture de ces postes sera suivie par celle des postes de Kati sur la RN 22 et Sanankoroba sur la RN 7.
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rnLa plate de forme du péage/pesage de Diboli, comme la plupart des autres structures similaires, est bâtie sur un hectare. Elle est éclairée et possède un forage et trois accès. 15 agents dont un maintenancier, un chef d”équipe et des éléments des forces de sécurité sont affectés à la gestion du poste.
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rnAu total 18 postes de péage/pesage seront installés sur tout le territoire. Leur financement est assuré par l”Autorité routière et l”Union européenne, a expliqué Mory Kanté, le directeur général de l”Autorité routière pour qui ces installations permettront d”améliorer les recette affectées à l”entretien des routes.
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rn"L”entretien routier est un devoir citoyen. Les usagers doivent contribuer en appoint aux ressources de l”État pour assurer l”entretien et la réhabilitation du réseau routier et des pistes", a indiqué Mory Kanté qui a invité des usagers au civisme.
rnNotre pays possède de nos jours un important réseau routier dont la moitié est en état de dégradation. La participation des usagers de la route permettra d”aider l”État à supporter la charge de l”entretien des routes et d”accélérer les interventions d”entretien ou de réhabilitation, a expliqué le patron de l”Autorité routière qui précise que l”État a consacré en 2005 plus de 11 milliards de F cfa à l”entretien des routes.
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rnLes recettes de la redevance sont perçues par l”Autorité routière qui entend dans l”avenir confier ce travail à un concessionnaire pour se consacrer à la gestion. "C”est l”Autorité routière qui, pour le moment, perçoit et gère les fonds. Mais pour plus de transparence nous comptons dans l”avenir céder la collecte des fonds à un concessionnaire", confirme Mory Kanté. 90 % des recettes de la redevance seront destinées à l”entretien des routes, 7 % à l”entretien et au renouvellement des équipements des postes et 3 % iront aux actions de développement local, a-t-il ajouté.
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rnFodié Diakité, le représentant du syndicat des transporteurs, a salué au nom de ses mandants l”esprit dans lequel ont été instaurés les postes de péage/pesage. "Nous sommes prêts à payer la redevance. Mais nous demandons aux pouvoirs publics que l”argent soit judicieusement utilisé comme cela a été dit", a indiqué Diakité.
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rnLe ministre Hamed Diane Semega, a inscrit l”instauration du système de péage/pesage dans le cadre des reformes entreprises par le gouvernement dans le domaine du transport et de l”entretien des routes. Son objectif est de faire participer les usagers à l”entretien des routes conformément à une recommandation de nos partenaires et à la volonté du gouvernement de protéger et sécuriser les routes en améliorant les recettes de l”entretien routier, a-t-il indiqué.
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rn"Le désenclavement est un axe majeur du PDES. Ce désenclavement passe par la construction de routes. L”État dans ce cadre envisage de réaliser 5000 km dans les 5 prochaines années. Il faut que nos routes soient entretenues" a expliqué le ministre qui en a appelé au civisme des usagers.
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rnLa redevance est 500 Fcfa par passage pour les voitures légères 1000 F cfa pour les gros porteurs et 500 Fcfa passage par roue pour les poids lourds.
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rnBe COULIBALY
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