Circuler aujourd’hui à Bamako n’est pas chose aisée, on le sait. Cette situation se complique davantage au sortir de l’hivernage. En effet, qui d’entre nous n’a constaté l’état de dégradation très avancée de nos voies à travers le District ?
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Chaque année, l’hivernage arrive avec des nombreux nids de poules amenant les usagers à plus de gymnastiques pour éviter les trous. Circuler à travers le District est un véritable casse-tête chinois avec son cortège d’accidents et pannes multiples occasionnées aux divers engins. Si l’on ajoute à cet état défectueux de nos routes, les innombrables dos d’ânes communément appelés gendarmes couchés, l’on ne peut que dire que la circulation routière devient, ces derniers temps, un véritable parcours du combattant surtout à Bamako.
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Chaque jour que Dieu fait, des accidents sont occasionnés sur ces voies. En voulant éviter les nids de poule, ou refusant de céder le passage, on occasionne un accident. Cette période, est également celle des pannes par excellence.
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En effet, les rotules, les suspensions, les amortisseurs cèdent plus fréquemment désormais, amenant les uns et les autres à mettre la main à la poche. Rouler sur ces routes cabossées est par ailleurs synonyme des courbatures généralisées. Aujourd’hui, on se demande à qui incombe la réfection de ces routes ? Les mairies sont dépourvues de moyens pour faire un tel travail. Les contribuables sont devenus des laissés pour compte. Ils ne savent pas à quand la fin de leur calvaire. Les étrangers qui débarquent à Bamako ne comprennent pas ce manque d’entretien de nos routes. Ces constats n’honorent pas le Mali ! Et dire que c’est dans ce décor désolant que nous essayons de promouvoir le tourisme !
Espérons qu’après la prise de contact avec les services relevant de son département, le ministre de l’Equipement et des Transports se penchera sur le cas de ces routes.
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Amadou Diakité
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