Route Bamako-Koulikoro : L’ANASER fait le constat d’agressions et de dégradations par les camions Bennes

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L’agence nationale de la sécurité routière (ANASER) note  le constat que la route Bamako-Koulikoro fait constamment l’objet d’agressions et de dégradations de la part des camions Bennes de transport de sables.

 

Les accidents de la route liés à la vitesse excessive, au défaut de couverture des chargements de sable, à la dispersion du sable sur la chaussée, à la fatigue du conducteur, au mauvais comportement des motocyclistes, à l’imprudence des revendeurs entre autres, ont connu une augmentation inquiétante.

Pour mieux préserver cette infrastructure routière de qualité et améliorer la sécurité routière, l’Agence Nationale de la Sécurité Routière a organisé conjointement avec les unités motocyclistes de la Gendarmerie, la Jeune Chambre Internationale de Moribabougou, les syndicats de chauffeurs et les collectivités de la ligne Bamako-Koulikoro, une vaste opération de sensibilisation à l’endroit des usagers et riverains de l’axe Bamako-Koulikoro. C’était les 19 et 20 juillet 2019.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions et orientations du Ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine, Ibrahima Abdoul LY. L’objet de la mission est d’impliquer en plus des responsables syndicaux des chauffeurs, les usagers et les riverains dans leur propre sensibilisation d’une manière pédagogique, afin de changer positivement les comportements de l’ensemble des usagers utilisant l’axe routier Bamako- Koulikoro.

 

Le Maire de Moribabougou, Diarha DIARRA, dira que la vitesse excessive est la principale cause des accidents de la route suivie de la méconnaissance des règles de la circulation routière. Ce propos a été confirmé par certains conducteurs routiers qui ne savaient encore que la vitesse maximum est 50 km/h en agglomération et 90 km/h en rase campagne. Plusieurs cas d’excès de vitesses ont donc été relevés par les gendarmes à l’aide des radars portatifs. Selon les riverains, les accidents de la circulation routière sont enregistrés au quotidien sur cette voie. Pas plus que ce matin, le conducteur d’une benne a perdu le contrôle de son engin pour aller le loger dans un restaurant. Plus de peur que de mal, les clients n’étaient pas encore au rendez- vous.  A propos des bennes, le Directeur Général de l’ANASER, Chef d’escadron Mamadou Sidiki KONATE, a conseillé les syndicats des chauffeurs de sécuriser les chargements pour que le sable ne soit pas déversé sur la chaussée. Ce qui, poursuit-il, est aussi un risque potentiel d’accident de la route, surtout en cette période des pluies. Aux populations riveraines, il a conseillé de ne pas occuper les abords de la route, surtout au niveau du marché de Moribabougou où certains vendeurs à la sauvette n’hésitent pas à étaler leurs marchandises sur la chaussée. Quant aux piétons, il leur a été demandé de n’emprunter que les accotements réservés à eux et de traverser la route en toute prudence.

A l’issue de cette première opération, les usagers ont salué l’initiative et souhaitent qu’elle soit renouvelée pour freiner les désagréments sur nos routes.

La rédaction

 

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2 COMMENTAIRES

  1. ANASAR n’a jamais fait son travail …c’est toujours après l’escalade des dégâts qu’elle intervienne avec des déclarations non-conséquentes… sinon tout le monde voie la dangerosité de cette nouvelle qui tue plus des gens depuis son inauguration qu’avant sa reconstruction…et cela veut dire quoi si n’est pas l’incompétence et le manque de vision de nos agences comme ANASAR, AGEROUTE etc.. qui n’ont absolument aucun sens d’initiatives sécuritaires (suivis, contrôle de failles, amélioration des qualités etc..)…. par exemple, comment ANASER n’a pas honte de parler des “revendeurs” aux bords de cette route au niveau de Moribabougou qui sont souvent tamponnés et tués par des bennes etc.. alors qu’il y a une solution qui n’attend qu’un peu de cerveau! Où sont alors parti les cerveaux d’ ANASER et d’ AGEROUTE? Ne pouvait -on pas facilement construire des garde-fous des l’entrée de ville, intersection spéciales avec passages piétons et mettre des stations police pour casse et contrôler le rythme des vitesses dès l’entrée et sortie de MORIBABOUGOU? Hélas! L’aspect sécurité routière étant le dernier soucis de l’ AGEROUTE, elle ne s’occupe jamais de la finition d’une route….moins encore y analyser des failles afin de les prévenir!

    Encore pour sauver les vies sur nos routes on a besoin d’une nouvelle structure professionnelle, moderne, sérieuse, créative et soucieuse de la sécurité routière au Mali: Agence Nationale Intégrée des Routes (ANIR)…. a la place des structures incompétentes (ANASER, AGEROUTE, AUTORITÉ ROUTIÈRE etc..)… qui ne font que nous construire des routes pacotilles et gaspiller les centaines des milliards du contribuable pendant nos que circulations routières deviennent de plus en plus dangereuses. Avec ANIR les bonnes initiatives seront soumis a l’État et appliquées strictement a travers la police qui sera a son tour redevable a ANIR pour des résultats évaluables. ANIR pourra aussi avoir ses agents de diverses compétences (équipés d’outils modernes: grue -remorques, véhicule-mobile-cameras, motos de chasse, guichets de ticket d’infractions ) déployés aux cotes de la police routière.

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