Risque de Crash à l’AÉROPORT du Mali : De graves perturbations dans le ciel

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Il existe un véritable risque que les observateurs internationaux devant superviser l’élection présidentielle malienne n’arrivent pas à bon port eut égard au mouvement de grève que projette de déclencher le personnel du Service d’Assistance aéroportuaire. Ce, à cause d’un scandale dans lequel est cité le Groupe du richissime opérateur économique, Aliou Tomota.rn

L’Assistant Service Aéroportuaire (ASAM) était l’entité qui s’occupait de toutes prestations de service au niveau de l’Aéroport. C’est elle qui  coordonnait  tous le flux (passagers et fret), de l’inscription jusqu’à l’embarquement et même les escales. C’est dire que ses activités sont déterminantes dans la bonne marche des opérations au niveau de l’aéroport. Jusqu’à une date récente, ce service stratégique fonctionnait normalement et s’avérait très rentable. A preuve : elle reversait annuellement la coquette somme de 400 millions de nos francs au Trésor Public. Pour preuve que les choses marchaient fort bien, c’est ce service qui paya de ses propres fonds la part de l’Etat malien dans le capital de la Nouvelle Compagnie Aérienne (CAM) à hauteur de 650 millions F CFA.

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  L’on ne sait donc qui a eu l’idée peu géniale de faire appel à un partenaire dit stratégique dénommé Hand Diling représenté par le Groupe du richissime opérateur économique Aliou Tomota. En tout état de cause, au moment où cette société française prenait les commandes, il y a environ trois mois, la société (ASAM) avait à son actif la somme de 1,7 milliard F CFA versé au niveau du Trésor publique. Et tenez-vous bien, le nouvel arrivant ne versa que la somme de 150 millions F CFA comme apport. Ce n’est pas fini : de ce montant, sont déduits les salaires du Directeur et de son adjoint (des français) respectivement à hauteur de 8 millions et de 7 millions F CFA par mois. En somme, le montant de 150 millions F CFA représente juste le salaire du Directeur M. METZ Peter et son adjoint M Nilliet Jean François, pendant 10 mois.

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Aussi, dans ce genre de contrat, un partenaire stratégique est censé apporté l’expertise et la logistique afin de donner un souffle nouveau au service. Il se trouve dans ce cas, que les français n’ont rien apporté du tout : pas de nouvelles passerelles, pas de véhicules de traction, pas  de chariots… Rien, absolument rien ! Pire : les nouveaux patrons veulent désormais réduire le salaire des travailleurs. C’est là où le bât blesse. Ce personnel est déjà sous payé (des salaires les plus bas de la sous-région), ne bénéficiant pas de prime et d’indemnités, pas de repos ni de moyens de travail adéquats. Le service ne dispose même de carte d’accès, un document de voyage nécessaire en ces temps de  risques d’attentats  terroristes. Une voyageuse a été expulsée dès son arrivée l’aéroport de New York parce qu’elle ne disposait pas de carte d’accès à bord depuis Bamako.

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Le personnel est désormais obligé de rédiger ce document à la main pendant que la confection est confiée à Graphique Industrie, l’Imprimerie du Groupe qui représente justement la nouvelle société. Les travailleurs parlent d’un véritable sabotage. Ils soupçonnent certains hommes politiques de vouloir semer le trouble en ce moment crucial. Pour toutes ces raisons, ils envisagent un mouvement de grève dans les jours à venir. Objectif : paralyser tout le service aéroportuaire pendant cette période électorale. L’on devine déjà les conséquences : le pays serait presque coupé du reste du monde par voie aérienne et les centaines d’observateurs internationaux devant superviser l’élection présidentielle du dimanche prochain, ne pourront effectuer le déplacement. Le coup risque d’être dur….

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A suivre…

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B.S. Diarra

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