Environs 122 95 véhicules particuliers et 89 06 véhicules utilitaires se avec un âge moyen de 16 ans, tous genres confondus se partagent les routes du Mali. Le salon auto moto de Bamako, qui s’est tenue la semaine dernière au CICCB a été l’occasion pour les autorités en charge des transports de jeter un regard critique sur l’état désolant du parc automobile du Mali.
Depuis 2007, la politique de renouvellement du parc de véhicules a été inscrite dans l’action gouvernementale. Cette politique dont l’objectif est de doter du Mali de véhicules neufs, performants et sécurisés tarde à atteindre son objectif, cela compte tenu des difficultés liées au secteur du transport malien. Pour relancer le débat en vue d’un développement économique et social, le ministère de l’équipement et des transports s’est joint aux initiateurs du salon auto moto de Bamako pour porter le message. Cette belle initiative de partenariat public-privé est gage de développement des transports dans notre pays dont la finalité recherchée est de créer un espace d’échange avec tous les professionnels et intervenants dans le secteur automobile en vue de combler les attentes des autorités en charge du transport. Tous les maux qui minent le secteur du transport malien ont été débattus en long et en large au cours des ateliers organisés à cet effet. Qui vont, de l’état des véhicules, la sécurité active et passive, la réception et les procédures d’immatriculation des véhicules en passant par la sécurisation des plaques d’immatriculation des véhicules entres autres. En effet, les experts ont passé au peigne fin des thèmes comme ceux portant sur l’acquisition et la revente de véhicules ainsi que celui sur les procédures de dédouanement. Tout cela pour donner un nouveau souffle au secteur du transport malien. Comme disait le ministre de l’équipement et des transports AHMED D SEMEGA, le développement des infrastructures routières ne suffit pas pour construire un secteur des transports performants, il faut aussi penser à ce que les véhicules répondent aux dispositions des normes communautaires du transport.
Baba Dembélé
