Ces dernières années, de nombreuses réformes ont été mises en œuvre par le département en charge des Transports, afin d’organiser de façon efficiente, les transports de surface et assurer le déplacement, en toute sécurité, des personnes et de leurs biens. Après la relecture des textes de la Direction Nationale des Transports Terrestres, Maritimes et Fluviaux inscrit au programme de travail gouvernemental et la relecture des textes relatifs à la création et à l’organisation du Conseil Malien des Chargeurs et du Conseil Malien des Transporteurs Routiers, des réflexions sont en cours en vue de l’élaboration des projets de textes, permettant de lever les goulots d’étranglement dans le secteur des transports de surface. Ces réformes, ajoutées aux recommandations issues des différentes rencontres entre différents acteurs des transports, augurent de bonnes perspectives pour notre pays.
Dans le cadre de l’approvisionnement du pays en produits et biens de consommation et son désenclavement intérieur et extérieur, plusieurs actions ont été programmées. Il s’agit de la mise en œuvre de la politique nationale des transports et infrastructures de transport, du schéma harmonisé de la sécurité routière dans l’espace UEMOA, des recommandations de l’étude d’évaluation des coûts de transit des marchandises maliennes par les corridors, du programme de renouvèlement du parc des véhicules commerciaux, la vulgarisation et la mise en œuvre du nouveau Code de la route et du nouveau Code de navigation et de transport sur les voies navigables au Mali. S’y ajoutent, la construction de six quais fluviaux sur le fleuve Niger. Notamment, dans les localités de Ségou, Macina, Youwarou-Gourma-Rharous, Ansongo et Diré. Il y a également, les recherches de financement pour la construction des gares routières de Gao, Bourem, Ansongo, Tombouctou, Diré et Kidal, la poursuite de la construction des entrepôts maliens au Bénin et en Côte-d’Ivoire, l’achèvement des travaux de la subdivision de la rive gauche, la construction de la direction régionale des transports terrestres et fluviaux de Koulikoro. Autres projets en cours de réalisation : l’équipement des subdivisions, l’ouverture des subdivisions de Kati, la construction des bureaux de Kéniéba, la modernisation des archives de cartes grives et des permis de conduire etc.
Bref, La DNTTMF entend poursuivre la mise en œuvre de la politique nationale en matière de transport de surface et d’assurer la coordination et le contrôle des services extérieurs (entrepôts), régionaux rattachés et des organismes publics et privés qui concourent à la mise en œuvre de cette politique.
La formation du personnel, une priorité du département des Transports
L’année écoulée aura été riche en formations pour les cadres et techniciens des services rattachés au département des Transports. Dans le cadre de ses missions statutaires, la direction nationale des transports terrestres, maritimes et fluviaux a effectué, en 2013, plusieurs missions d’information, de sensibilisation et de formation à l’étranger. Parmi ces missions, on peut citer: la participation à la réunion d’experts et à la réunion de revue régionale de la mise en œuvre du programme d’actions d’Almaty à Addis-Abeba, en Ethiopie et la participation à Dakar, aux discussions sur les modalités de transports, de trafics passagers, au séminaire de formation sur la gestion logistique des pays en voie de développement en République Populaire de Chine, à la réunion des experts à Abidjan sur la relecture du Code maritime de l’OMAC. Il y a aussi, la réunion du Comité de pilotage chargé de l’évaluation et la mise en œuvre du programme d’action du PACITR à Ouagadougou, le forum sur les politiques de transport à Dakar, la mission d’information et de sensibilisation sur les modalités pratiques du contrôle routier sur les corridors Bamako-Kayes-Diboli et Bamako-Sikasso-Zégoua-Heremakono-Koury-Koutiala-Ségou-Mopti. A ces rencontres, s’ajoutent la mission d’information et de sensibilisation des acteurs du transport fluvial sur la sécurisation des embarcations fluviales dans les régions de Mopti et Kayes, la rencontre de validation du projet d’accord intergouvernemental relatif au réseau transafricain et la sécurité routière à Accra, la formation et le recyclage des cadres en matière de conception, d’évaluation et de suivi des projets ferroviaires, l’organisation des sessions de formation et de perfectionnement à l’intention des agents d’exécution et des inspecteurs de permis de conduire et des les experts automobiles.
Rappelons aussi que 45 techniciens ont participé à différentes formations dispensées à l’Institut National de Formation en Equipement et Transports (INFET) en 2013.
L’atteinte de ces objectifs passe par la mise en œuvre effective des recommandations formulées par les experts
Au cours des différentes rencontres, les experts des transports ont formulé une batterie de recommandations. Objectif : améliorer la mobilité urbaine, la sécurité routière, le transport fluvial, ferroviaire, en vue d’assurer l’approvisionnement de notre pays en denrées de qualité. Et à moindre coût.
Ces recommandations portent sur l’élaboration d’un plan de circulation conforme au développement et à la démographie de notre pays, la finalisation de l’étude sur la mobilité urbaine dans le périmètre d’urbanisation du district de Bamako, l’institutionnalisation de l’audit de la sécurité routière, l’élaboration du Code fluvial et la sécurisation du transport fluvial.
Autres recommandations : la construction d’entrepôts maliens au Benin, en Côte-d’Ivoire, la relecture de la loi portant création de l’Autorité routière et du décret instituant les redevances d’usages routiers.
Notons que les deux tiers de ces recommandations sont déjà mises en œuvre. Les autres en cours.
Abou Berthé