Rackets et tracasseries sur les routes : Les transporteurs témoignent

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Dans le cadre de ses activités de la semaine de la mobilité sur la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO, l’AME a donné la parole aux syndicats des transporteurs. C’était le samedi 14 juin à la Maison des jeunes de Bamako.

Lancées le 29 mai 2014 au cours d’une conférence de presse, les activités de la semaine de la mobilité sur la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO se poursuivent dans le district de Bamako. C’est ainsi que les représentants des syndicats des transporteurs routiers de Bamako ont été invités à donner leurs points de vue sur les rackets et les tracasseries sur les routes.

Il ressort de leurs témoignages que les rackets et les tracasseries sur les routes sont des pratiques qui nuisent dangereusement à leur activité.

Selon, Fodé Keïta, représentant du syndicat de la gare routière Baco- Djikoroni, les postes érigés par les autorités sur les routes leur occasionnent des pertes énormes. C’est le cas du tronçon Bamako- Kourémalé. Sur ce trajet, long seulement de 123 Km, on compte 09 postes dont cinq pour les douanes. Alors que de Kourémalé à Conakry, long de plus de 800 Km, regrette le syndicaliste, il n’existe aucun poste. Pour son homologue de la gare routière de Sogoniko, Abdoulaye Bagayoko, les transporteurs ne savent plus à quel se vouer.

Le chef de cabinet du ministère des Maliens de l’Extérieur, Baba Moulaye Haïdara, dans son discours, a invité les transporteurs à se mettre en règle pour éviter les tracasseries. Il a plaidé pour un contrôle strict et non pour des tracasseries. M. Haïdara dira que son ministère s’impliquera pour l’application des textes.

Le représentant de l’ambassadeur du Burkina, Piere Zerbo, qui a raconté sa mésaventure, a demandé à tout un chacun de se mettre en place vis-à-vis des textes afin d’éviter des ennuis sur les routes.

Pour sa part, le représentant de la Commission nationale de la CEDEAO, Lasseni Coulibaly, dira qu’on ne peut pas réussir l’intégration sous régionale sans la libre circulation des personnes et des biens. Avant d’ajouter que la libre circulation est la clé de l’intégration.

Le président de l’Association malienne des expulsés (AME), Ousmane Diarra et le président de l’Association des ressortissants de l’Afrique centrale au Mali (ARACEM), Patrice B. Zenahad, sont convaincus que  l’intégration passe par l’adoption du Protocole sur la libre circulation des personnes et des biens signé le 29 mai 1979 entre les quinze chefs d’Etat de la CEDEAO.

Y.S

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