Le ministre de l’Equipement et des transports du Mali, le ministre des Transports du Burkina Faso, le ministre des Routes et des transports du Ghana accompagnés des experts de ces trois pays et de ceux de l’UEMOA, de
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Le Programme routier (PR1) qui est un extrait du Programme d’actions communautaire des infrastructures et du transport routiers (PACITR) de l’UEMOA, prend en compte
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Cet ambitieux programme concourt au renforcement de l’intégration sous-régionale et s’inscrit en droite ligne des objectifs du NEPAD.
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Le PR1 dont l’accord de financement a été signé, le 18 décembre 2003, inaugurait ainsi le plan d’action à court terme, sur les infrastructures dont
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Ce qui a amené le Commissaire chargé du département de l’Aménagement du territoire communautaire, des infrastructures, des transports et des télécommunications de l’UEMOA, Ibrahim Tamponé, de dire que «cet acte se situe, surtout, dans la dynamique d’engagement solidaire des Etats africains à œuvrer dans le cadre d’une politique commune et intégrée des infrastructures et des transports routiers».
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Laquelle politique vise le développement économique et social de la sous-région, en facilitant le mouvement des personnes et des biens, en favorisant la croissance des échanges à la fois intercommunautaires et avec l’extérieur et en contribuant à la réduction de la pauvreté. «Le programme routier 1 est la preuve concrète de la volonté manifeste des trois Etats à conjuguer leurs efforts pour lutter ensemble contre la pauvreté, à travers des programmes cohérents de désenclavement en direction surtout du Burkina et du Mali, pays sans débouchés directs sur la mer», a indiqué le ministre de l’Equipement et des transports, Ahmed Diane Séméga.
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Le Commissaire a rappelé que le PR1, qui mobilise un financement considérable pour les trois pays bénéficiaires a nécessité un schéma opérationnel efficace. Celui-ci a amené le Comité technique mixte chargé du suivi à se concerter régulièrement.
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Cette quatrième rencontre du genre intervient à un moment particulier marqué par des difficultés dans l’avancement du programme.
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En effet, des difficultés de parcours ont entraîné d’importants retards par rapport au planning d’exécution du programme.
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Malheureusement, quatre ans après cette signature, le projet connaît des difficultés majeures.
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Parmi ces difficultés, la plus cruciale est certainement celle relative à la consommation des crédits de financement. Presque quatre ans après la signature de l’accord de prêt, aucun décaissement n’a été effectué, rendant ainsi, le prêt éligible à l’annulation selon les procédures de
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Le Commissaire Tamponé a espéré que la réunion «puisse prendre les mesures nécessaires à la réalisation du programme».
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Youssouf CAMARA
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