Sous la présidence du département de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement à travers le secrétaire général Makan Fily Dabo, les experts de la sécurité routière, les représentants de la CEDEAO et de l’Organisation pour la sécurité routière en Afrique de l’Ouest (OSRAO), la question de la sécurité routière en Afrique en général et de l’espace CEDEAO en particulier était au centre des préoccupations à la faveur de la 6ème assemblée générale, tenue à Bamako.
C’est le souci constant des dirigeants de la CEDEAO, à travers l’Organisation pour la sécurité routière en Afrique de l’Ouest, de trouver des solutions durables à la problématique de la sécurité routière, devenue aujourd’hui, de part ses conséquences socioéconomiques, un véritable casse-tête pour le développement en particulier dans les pays de la sous région. Selon le Secrétaire général du département de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, la tenue régulière de l’assemblée générale de l’Organisation pour la sécurité routière en Afrique de l’Ouest, prouve à suffisance, les engagements des uns et des autres à lutter efficacement contre la lancinante question qu’est l’insécurité routière. ‘’Ce combat, souligne Mr Makan Fily Dabo, ne peut être gagné que dans une synergie d’actions, de réflexions partagées et surtout de mutualisation des efforts. Cette tribune est l’occasion pour nous, de lancer un appel pressant à tous les usagers de la route, à faire
preuve de prudence et avoir un comportement qui s’inscrit dans le cadre du respect du code de la route’’.
Le plan d’action africain pour la décennie 2011-2020 a fixé comme objectif, de réduire de 50% les accidents mortels d’ici 2020. Au Mali, le résultat à atteindre est de réduire le nombre annuel d’accidents corporels sous la barre des 4500 victimes à l’horizon 2020. A cet effet, il a été démontré que les accidents de la route, mortels et non mortels, peuvent être évités. Et les pays qui ont enregistré des résultats satisfaisants en matière de sécurité routière, y sont parvenus grâce à la participation commune de tous les acteurs.
Nous devons, selon le secrétaire général, poursuivre ensemble avec détermination la mise en œuvre des actions et mesures visant à améliorer la sécurité routière afin d’épargner des vies humaines car une vie ne se remplace pas. Une législation globale et bien appliquée sur les principaux facteurs d’accidents, une bonne campagne d’information et de sensibilisation de l’opinion publique et un système efficace de soins d’urgence sont et demeurent les clés du succès. Le Plan d’actions de la décennie offre aux pays et aux communautés un cadre pour prendre des mesures plus énergétiques afin de sauver des vies.
Traoré Mah. BELLEM