Après des formations sur le processus de redevabilité dans les régions de Koulikoro, Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti, voilà que le mouvement international pour la renaissance d’une Afrique unie (MIRAU) initie une étude sur la gestion des péages qui vise à contribuer à la lutte contre la corruption et enfin à promouvoir la participation citoyenne.
En effet, la problématique de la gouvernance au Mali constitue un enjeu majeur pour le développement surtout en cette phase de sortie de crise. Cette gouvernance ne saurait être effective sans une implication active des organisations de la société civile. La gestion des routes au Mali, aux dires du secrétaire général du Mirau, Harouna Koné, plus particulièrement en ce qui concerne les péages reste méconnue par la majorité des citoyens maliens.
Pour le consultant, Assane Koné, le Mali compte un total de 29 postes de péage à travers le pays avec 400 agents employés. Parmi eux, 28 sont fonctionnels. Seul le poste de Wabaria à Gao est à l’arrêt, à cause de la crise dans le Nord du Mali. Les ressources mobilisées par le péage sont estimées à 2,5 milliards de FCFA par an et constituent une goutte d’eau dans l’entretien routier au Mali. Une partie de cette somme est utilisée par l’Autorité routière pour l’entretien routier et pour le fonctionnement des postes de péages. L’autre partie est versée aux mairies des communes qui accueillent les postes de péage sur leur territoire au titre de la contribution au développement.
En ce qui concerne le fonds d’entretien routier, le Mali a aujourd’hui besoin de 50 milliards de FCFA par an pour faire l’entretien des routes. Mais, le budget disponible aujourd’hui à l’autorité routière est d’environ 22 milliards de FCFA. Selon l’Autorité routière environ 1 milliard seulement des 2,5 milliards de FCFA sont investis dans l’entretien routier. Les fonds collectés des recettes des péages servent exclusivement au financement de l’entretien routier et à l’amélioration de la sécurité routière. Les recettes collectées au niveau d’un poste se répartissent comme suit : 90 % destinés à l’entretien routier ; 7 % constituant une provision pour assurer la maintenance et le renouvellement des équipements du poste ; 3 % pour appuyer les efforts de développement de la collectivité locale qui abrite le poste. Selon M. Koné, le fait que les tickets soient valables jusqu’à minuit paralyse un peu les recettes. La logique aurait voulu que l’usager paye à chaque passage. Mais au Mali, après avoir pris un ticket, l’usager peut passer autant de fois qu’il le souhaite jusqu’à minuit. Pour être conforme avec la philosophie du péage, cela doit être révisé.
Ainsi, le consultant recommande que pour éviter les fraudes au niveau des péages, il faut équiper les postes d’un dispositif qui minimise l’intervention de l’homme, sensibiliser les agents sur leur conscience professionnelle, faire une campagne de sensibilisation sur la catégorie des véhicules qui bénéficie d’exemption, faire une campagne de sensibilisation afin que les porteurs d’uniforme et certains hauts cadres acceptent de s’acquitter de la redevance aux postes péages.
Il propose également à l’Autorité routière d’organiser systématiquement chaque année une cérémonie pour faire le bilan financier du système de péage au Mali. Au cours de cette cérémonie, l’accent doit être mis sur les recettes annuelles par poste de péage, la part qui va dans le fonctionnement des postes avec tous les détails nécessaires, celle qui va dans l’entretien routier et celle qui est versée aux communes avec la précision de la part de chaque commune.
Mah Thiam KONE
C’est HONTEUX de constater que “des HAUTS CADRES DU PAYS”, des gens qui sont sensés CONNAITRE, APPLIQUER ET FAIRE APPLIQUER LA LOI”, se mettent de manière “ignoble” à la violer cette LOI! Mais on sait que ça toujours été ainsi car dans d’autres matières (mise en règle des véhicules personnels; accès aux services publiques; etc) ils se mettent dans la même situation de non respect des LOIS et TEXTES en vigueur ou encore ils font recours aux arrangements sous le prétexte “fallacieux” d’appartenir à des corps particuliers ou d’occuper des fonctions spéciales que certains n’arrivent même pas à gérer ou remplir comme cela se doit.
C’EST SIMPLEMENT DOMMAGE pour nous car il ne faut pas voir les mêmes, après faire du “nombrilisme éhonté” dans le DRAP de couverture de NOTRE ADMINISTRATION. S’ils prenaient la peine de se REGARDER CORRECTEMENT dans un miroir, ils verraient que…….
pauvre consultant!!!!!
J’espère qu’ils vont pas bradés sa aussi pauvre mali
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