Polémique autour du passeport AES : Entre souveraineté nationale et impératifs de sécurité

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Dans un monde de plus en plus interconnecté, la question des passeports et de leur acceptation internationale soulève des enjeux cruciaux de souveraineté et de sécurité.

La récente mise en circulation du passeport de l’Alliance des États du Sahel (le 29 janvier dernier) est source de quelques difficultés liées à sa reconnaissance par certains pays européens .

Cette situation ne doit en aucun cas être source de tensions, bien au contraire. Elle doit être traitée avec patience, car il s’agit  de valider des documents identitaires.

 Une souveraineté reconnue, mais…

Alors que le nouveau passeport AES a été conçu pour faciliter les déplacements des populations de l’Alliance, tout en renforçant les mesures de sécurité, certains  Etats  ont fait preuve de réticence à l’accepter. La raison: la nécessité de mener des vérifications approfondies avant de reconnaitre les nouveaux documents émis par d’autres nations. Cette situation soulève des questions sur la souveraineté nationale.  Autant nous avons le droit de quitter la Cedeao et de créer notre propre passeport, autant les autres ont le droit de procéder à la vérification de notre passeport  pour protéger leurs frontières.

Un besoin de confiance mutuelle 

Les scepticismes exprimés par certains pays reflètent les préoccupations croissantes liées à la sécurité. La falsification des documents de voyage, les menaces terroristes et d’autres facteurs ont incité les Etats à renforcer les contrôles aux frontières. Cependant, cette méfiance peut également être  perçue comme un obstacle au rapprochement entre les nations ou un mépris envers les pays de l’Alliance des Etats du Sahel, en l’occurrence le Burkina Faso,  le Mali et le Niger.

Des experts en diplomatie et en affaires internationales soulignent qu’un processus de validation transparent et collaboratif pourrait aider à surmonter ces obstacles. “Il est impératif que les nations respectent les démarches de chacun, tout en garantissant la sécurité́ de leurs propres frontières,” souligne N’golo Diarra, spécialiste des relations internationales. “Un échange d’informations et une coopération sur la sécurité́ des documents pourraient également jouer un rôle clé dans le renforcement de la confiance.”

Vers une solution durable ? 

Pour sortir de cette impasse, des pistes de solutions émergent. Une régulation commune sur les standards de vérification des passeports ou des missions d’expertise conjointes pourraient être mises en place afin d’évaluer la conformité́ des nouveaux passeports AES. Ces initiatives pourraient favoriser une acceptation plus rapide et plus large des nouveaux documents, tout en respectant la souveraineté de nos Etats.

Issa Kaba Sidibé

Source : La Différence

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4 COMMENTAIRES

  1. @Fanga, le mot Sahel n’est pas venu du colonisateur car il était utilise en Soninke avant la colonisation et tu dois chercher a le savoir, ce n’est pas la meme chose que Azawad qui veut dire simplement un lieu de pâturage pour le bétail pendant la saison des pluies!
    Toute la cacophonie autour des passports de l’AES est créée par la tres maudite France avec ses sales trolls et sales nègres de maison pour la Metropole! Allons de l’avant pour le bonheur et la prosperite de nos peuples Sahéliens!

  2. Tout a été mal géré avec cette histoire de “passeport AES”, tant le volet interne de constitutionnalité que le volet externe de reconnaissance par les Etats tiers !

    Les trois Etats de l’AES ont enfumé les gens car il n’existe pas de “passeport AES” mais des passeports nationaux du Burkina Faso, du Mali et du Niger. L’AES n’est pas un Etat habilité à délivré à quelqu’un une nationalité et un passeport. Il y a simplement le logo AES sur les passeports qui n’a aucune signification particulière et qui pourra disparaître aussi rapidement qu’il est apparu.

    Par ailleurs, ce passeport est au Mali clairement anticonstitutionnel car il y est indiqué que notre pays forme avec le Burkina Faso et le Niger “un peuple”, le peuple sahélien. Ce qui contrevient à notre Constitution qui ne reconnaît que le “peuple malien”.

    Très grave erreur des trois chefs d’Etat de l’AES de violer constamment les Constitutions de leurs peuples et de croire que l’AES est ou sera un État par leur seule volonté. Par leur fantaisie, devrais-je dire.

    Il faut être fiers d’être Burkinabè, Maliens et Nigériens, et non être fiers d’être “Sahéliens”, une identité créée fictivement par le colon français, comme l’Azawad et les Azawadiens.

    • Fanga, le mot Sahel n’est venu du colonisateur car il était utilise en Soninke avant la colonisation et tu dois chercher a le savoir, ce n’est pas la meme chose que l’Azawad qui veut dire simplement un leir de pâturage pendant la saison des pluies!
      Toute la cacophonie autour des passports de l’AES est créée par la tres maudite France avec ses sales trolls et sales nègres de maison pour la Metropole!

  3. Un faux debat et une grosse idiotie creee de toute piece par la très maudite France et ses negres de maison au Mali et dans la diaspora en France.

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