La Compagnie aérienne Air Mali Sa qui bat de l’aile depuis des années est inéluctablement au bord du gouffre. La crise politico-sécuritaire que le pays traverse semble sonner son glas. Avant de mourir de sa belle mort, la compagnie envoie 136 de ses 159 agents à l’enfer du chômage.
Pour les pauvres licenciés, les énormes problèmes que connaissait la compagnie depuis sa création ne l’ont pas empêchée de fonctionner, ce n’est pas une crise comme celle que le pays traverse qui va la contraindre à mettre les clefs sous le paillasson. Donc, déduisent-ils, “ce licenciement n’est que la traduction d’un complot orchestré contre les travailleurs“. En tout cas, malgré la situation actuelle dans le pays, beaucoup d’autres compagnies, qui partagent les mêmes réalités qu’Air Mali sur le terrain, assurent leur fonctionnement.
Comme prémédité, la direction de la compagnie prive les travailleurs de leurs principaux outils de travail que sont les deux avions de la compagnie. Ceux-ci, de sources sûres, ont été mis à la disposition du partenaire burkinabé pour exploitation.
Le non respect des procédures de licenciement démontre lui aussi la fuite en avant de l’administration de la compagnie.
Selon nos informations, le DG de la compagnie, Abdérahamne Berthé, qui devrait défendre la cause de ses compatriotes auprès du principal actionnaire qu’est le Groupe Agha Khan, est plus que jamais préoccupé à se sauver la tête et ne semble pas avoir d’oreille pour les cris de cœur du personnel compressé.
Sentant leur carotte cuite, les travailleurs compressés ont les yeux rivés vers l’inspection du travail et le tribunal administratif qui sont les autorités compétentes en charge des questions de procédures de licenciement dans notre pays. Ceux-ci pourront-ils faire respecter les droits de ces pauvres compressés par une compagnie en faillite presque consommée, qui a toujours payé à prix d’or le bruitage des articles des organes de la presse de la place (dont l’Indicateur du Renouveau) sur ses dysfonctionnement et irrégularités.
Quel dommage !
A suivre…
Markatié Daou
ont vous parle de licenciement des chefs de familles pour baisse d’activités toi tu nous flatte un gouvernement pensé un peu avant décrire c’est une moquerie comment que les gens peuvent êtres aussi méchants ingrat plus qu’un malien tu meurt le MALI SUR LE PLAN ECONOMIQUE 🙄 N’ÉTAIT PAS MAUVAIS de tous si un gouvernement d’un pays sans aide fonctionne c’est parce que la situation n’était pas mauvaise le’s caisses n’était pas vide et que l’administration est solide sa c’est a l’actif pour le moment de l’équipe sortante c’est al longue que se gouvernement sera jugé je dit bien sur le plan économique 😆
Cè, aw kana sobin turuda boubaka koun!SANOGO AVAIT TROUVE LE “REPLI
TACTIQUE” DANS LE VOCABULAIRE DU GOUVERNEMENT DU MALI DE SOUS ATT.Des grandes villes (Ménaka-Tessalit-Aguelhoc…)avaient été abandonnées sans combat(pour les 2 premières) avant le 22 mars!Qui sait même si c’est le coup d’état du 22 mars qui a fait que les terroristes se sont limités à Toumbouctou? Air Mali avait la majeure partie de sa clientèle parmi les nombreux touristes qui visitaient nos régions du nord.Avec l’occupation de cette partie du pays aujourd’hui, il va de soi que Air Mali ne soit pas exédentaire. 😉 😉
MERCI SANOGO!!!
C’est pas grave. Il parait qu’on n’a jamais eu un gouvernement aussi compétent dans toute l’histoire du Mali.
Celui qui en veut à son voisin ou à son boss, c’est le moment de se venger avec impunité sinon ce sera difficile après. 😆 😆 😆
encore les effets collatéraux ➡
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