La circulation est marquée par une forte présence des engins à deux roues. Ce qui fait que la cohabitation avec les automobiles n’est pas toujours aisée. Pour la rendre plus fluide, il a été décidé de construire des pistes cyclables le long de certaines artères de la capitale. La séparation vise à réduire le nombre des accidents.
Si la mesure est unanimement saluée, son application constitue aujourd’hui un véritable problème. En cause, l’état de dégradation des pistes cyclables que les engins à motos doivent emprunter obligatoirement. Parmi tant d’autres, les pistes de l’avenue de l’OUA, construites depuis plus d’une décennie.
Ces pistes cyclables ne bénéficient pas d’entretien périodique. Et pourtant selon les responsables du service des données routières, les motos qui les utilisent, dépassent largement le nombre prévu. La situation est qu’aujourd’hui, les pistes inadaptées. Les axes principaux doivent pourtant en être dotés pour éviter les frictions entre motos et automobiles, sources fréquentes de drame.
La pratique de la circulation aujourd’hui pour les motocyclistes est devenue un combat. L’état défectueux du ruban de bitume ne cesse de faire des victimes parmi les motocyclistes. “Emprunter les pistes cyclables est un pari dangereux. On ne peut même pas estimer la gravité de l’état actuel des pistes. Je viens de Lafiabougou. J’ai vu trois accidents. Chaque jour des motocyclistes sont victimes d’accident”, déplore un usager.
La vie des motocyclistes est mise en danger, les motos sont endommagées. La situation est telle que certains conducteurs d’engins à deux roues bravent l’interdiction de circuler sur la chaussée.
“Les motocyclistes qui sont pressés montent sur la chaussée. Ce qui cause très souvent des chocs, des accidents. Les autorités doivent trouver une solution pour qu’on puisse circuler à l’aise. Cela va diminuer les accidents. Il faut, si possible, élargir les pistes cyclables”, suggère Mamadou Maïga.
Et de poursuivre que l’état des pistes cyclables s’est terriblement dégradé en cette saison des pluies. Les eaux des caniveaux débordent après les fortes pluies et inondent les pistes cyclables et même la chaussée.
A Kalabancoura, le même constat reste partagé. Les artères se transforment, par endroits, en rivières après la pluie. Conséquence : la chaussée est parsemée de nids-de-poule. Du coup, circuler sur certaines portions de route, relève du parcours du combattant aussi bien pour les automobilistes que pour les motocyclistes.
Bréhima Sogoba
Con
“A Bamako, les voies réservées aux deux roues sont depuis un certain temps dangereux. Du fait de leur état délabré”
Bamako comme tout le mali est dans un etat de delabrement!!!
Un bel article qui merite d'etre mieux approfondi, pour savoir qui est fautif ? C'est comme si les moto-cyclistes , et les pietons ne sont pas des citoyens Maliens, donc n'ont aucun droit de circuler..
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