Dans un entretien accordé à la presse en marge de la 26ème session du conseil d’administration, de l’agence nationale de l’aviation civile (ANAC), son Directeur Général, Oumar Mamadou Ba, affiche son optimisme.
Le premier responsable de l’Anac a fait un rappel sur les missions de son service. Son rôle principal, a-t-il souligné, consiste la supervision de l’exploitant et de l’espace aérien de façon générale. Il s’agit par l’exploitant les services de la navigation aérienne, les aéroports, les compagnies aériennes, les centres de maintenance mais également les centres de formation etc.
Sur les points inscrits à l’ordre du jour de ce conseil, Oumar Mamadou Ba a précisé que c’est une session budgétaire. Aussi, elle a examiné le compte rendu des activités menées jusqu’au 30 septembre 2019, le programme d’activités 2020, a-t-il déclaré.
Le budget s’élève à 7 milliards de nos francs, une hausse d’environ de 3,89% par rapport à 2019. « Il est corrélé avec la croissance du trafic aérien qui sera utilisé entre autres, en plus des missions classiques de l’agence pour avoir déjà cité dans le renforcement des mesures de sécurité et de sûreté au niveau des plateformes aéroportuaires du Mali et par cela, il faut entendre l’acquisition des équipements de sûreté , la réalisation des routes de patrouilles autour des aéroports, la construction de locaux pour les brigades de transport aérien de la gendarmerie qui veillent sur les plateformes aéroportuaires ».
L’agence, a souligné le DG de l’ANAC, s’attend à procéder à la construction telle des activités de sureté au niveau des plateformes, les concéder à des sociétés privées de sûreté pour des questions de performance.
Sur tout autre plan de réalisations qui sont attendues, il y a l’étude pour l’extension de l’aéroport de Sikasso qui est aujourd’hui limité par la distance assez courte de la piste, des études en vue pour la réalisation d’infrastructures au niveau de certaines régions du Mali.
« Nous avons en vue la reprise progressive des activités commerciales dans le septentrion du pays, le lancement d’une compagnie aérienne dès le premier trimestre 2020 aux couleurs nationales pour les dessertes domestiques régionales, même inter continentales au plus tard et la conclusion d’accords de service aérien avec certains pays pour relancer encore davantage le niveau du trafic aérien à l’échelle de certains pays comme l’Arabie saoudite voir même le Qatar », a fait savoir Oumar Mamadou Ba.
Dans le compte rendu au 30 septembre 2019, certaines réalisations phares sont entre autres l’acquisition d’équipements de sûreté ultra moderne de dernière génération pour la plateforme aéroportuaire de Bamako Senou, la construction de la route de patrouille autour de l’aéroport de Mopti qui intervient après celle de Kayes, la reprise des activités commerciales sur la plateforme aéroportuaire de Kayes Dag Dag , l’alignement des accords bilatéraux liant le Mali à certains Etats sur la décision de Yamoussoukro, avec une façon d’intégrer le ciel africain permettant à tout africain d’aller partout en Afrique.
Le Budget, selon lui, est tenable par rapport aux ambitions car il faut un budget optimiste parce qu’il est corrélé avec la croissance du trafic. Cependant, a-t-il reconnu, il y a des difficultés dans la mise en œuvre du budget en comparant le budget 2019 exécuté à la date du conseil se trouve à 70% des réalisations pour le ¾ des temps passés, aussi bien en terme d’activités qu’en celui d’émission pour les recettes ou d’engagements sur le plan des dépenses et d’investissements. « Certes, nous sommes assez plombés et ceci est du à la difficulté de la passation des marchés mais également la promptitude de nos services qu’on pourrait, peut être, accéléré », a conclu le Directeur Général de l’ANAC Oumar Mamadou Ba.
A Diarra