Bamako, la capitale malienne était vidée de son personnel commercial, la plupart d’entre eux ayant préféré rester à la maison. Le transport collectif aussi était paralysé. A l’origine de cette situation, le mécontentement général des Bamakois à l’endroit du maire du district pour ses pratiques peu orthodoxes. Entre autres, la cherté de la vie qui ne relève certes pas de lui, mais l’augmentation des frais de location des magasins communaux, la décision d’application unilatérale, selon les auteurs de la grève, de l’anneau SOTRAMA, la spéculation et l’expropriation foncière, etc.
On peut aujourd’hui affirmer que Adama Sangaré maire du district est dans l’oeil du cyclone. Si par rapport à l’augmentation des frais de location, des discutions restent possibles, il n’en est pas de même pour les spéculations foncières et les expropriations forcées de parcelles tous azimuts. En effet, il n’y a plus d’espace à Bamako du fait de la spéculation foncière à outrance. Jamais on a vu la surenchère autour du foncier que sous la gestion de l’actuel maire du district.
Sur l’anneau SOTRAMA, à notre avis, le maire a tiré son épingle du jeu puisque, honnêtement, la circulation a été fluide sur les tronçons définis. Nous pensons qu’il faut maintenir le cap à ce niveau.
Egalement, il faut constater que Adama n’est seul comptable de certaines prises de décisions. Il paye aujourd’hui le lourd tribut de cette situation. Puis, c’est un cadre élu. A ce titre, il faut réfléchir par mille fois pour prendre une décision en son encontre.
Oumar Ouattara