En 24 ans de prestation de service, « Mali Technique system » en charge d’assurer le service de contrôle technique des véhicules au Mali, n’arrive pas à soulager les maliens. La nature du deal du monopole du marché qu’il y a entre le ministère des Transport et le centre de contrôle doit être mise sur la place publique afin de permettre aux nouveaux maitres du pays de libéraliser le secteur.
Agréé par l’Etat, le centre de contrôle technique « Mali technique System » situé à Sogoniko est le seul lieu à Bamako où la visite technique des voitures de tout genre se fait.
L’augmentation du nombre de centres de visite technique à Bamako est aujourd’hui un impératif. Par jour, le centre de Sogoniko enregistre une centaine de véhicules.
La longue file de voitures qui stationnent en attendant de pouvoir accéder au centre de contrôle des véhicules est tout simplement hallucinant. Une attente qui crée des embouteillages monstres en ce lieu très fréquenté. Chaque jour, c’est un spectacle désolant. Le hall qui s’y trouve n’a que trois lignes pour tout type de véhicules.
La grande interrogation qui taraude les esprits est de savoir : pourquoi « Mali technique System » refuse de faire un deuxième, voir un troisième centre de contrôle technique à Bamako ? Quel deal, il y a entre le prestataire et les responsables du département des Transports pour que Mali technique System ait le monopole du marché et continue à faire souffrir les maliens ? Est-ce que c’est parce que l’Ageroute gagne 2500 F CFA par véhicule contrôlé que le ministère ferme les yeux ?
Si ce n’est pas voulu, il est aujourd’hui inadmissible que Bamako avec plus de 2,5 millions d’habitants n’ait qu’un seul centre de contrôle dit « technique » des véhicules de tout genre. Ce monopole du contrôle technique doit être libéralisé afin de permettre à d’autres de s’essayer sur le marché.
Sur ce plan, notre pays est la risée des pays voisins. Oter cette épine des pieds des maliens doit être aujourd’hui un impératif des nouvelles autorités. On se souvient qu’un ancien ministre des Transport, le général Abdoulaye Koumaré avait fait de l’ouverture d’un autre centre de contrôle technique une priorité. Il avait même lancé un dossier d’appel d’offre de sélection d’un centre de contrôle technique en 2014. Avec le changement de ministre, le dossier a été rangé dans les tiroirs par son successeur Hachim Koumaré. Rien n’a filtré de l’abandon du dossier d’appel d’offre du second centre.
Cela fait 24 ans que la société Mali Technic-Systèm (MTS) chargée d’assurer le service de contrôle technique des véhicules au Mali, n’arrive pas aussi à honorer ses engagements vis-à-vis de l’Etat.
Vivement un second centre qui viendra « réduire de façon drastique » le temps d’attente au sein du centre pour la visite technique des véhicules.
A rappeler que le but de la visite technique est de s’assurer que votre véhicule est dans un état satisfaisant d’entretien et qu’il respecte la réglementation en vigueur avant d’être autorisé à circuler.
A.Sidibé
Ces gens là sont des veritables bandits. Ils anarques les usagers. La population doit se lever comme un seul homme pour que la lumiere soit faite.
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