Un bâtiment flambant neuf, répondant à toutes les commodités, abrite désormais le Conseil malien des chargeurs (CMC). Il a été inauguré le vendredi 6 avril par le ministre des Transports et du Désenclavement.
L’ensemble du monde des affaires du Mali a répondu à l’appel d’Ousmane Babalaye Daou, président du CMC. Il a annoncé les couleurs de la cérémonie en indiquant qu’elle est certes modeste mais pleine de signification. Car elle est témoignage éloquent de tout l’intérêt et de la marque d’attention accordée au secteur des transports et du désenclavement.
Selon lui, leur souhait est de voir le Mali apaisé, uni et débout. En cela, le président Daou réaffirme leur engagement et leur accompagnement pour le renforcement de la paix, la sécurité et la réconciliation nationale.
Rappelant le rôle du CMC dans l’approvisionnement du Mali, Ousmane Babalaye Daou indique que le Mali est un pays sans façade maritime, dont 90% des importations et exportations se font par la voie maritime. D’où la nécessité d’exploiter leurs droits de trafics maritimes, de jouir de la mer et cela, depuis la mer, conformément aux dispositions des conventions internationales.
Il estime que c’est à ce titre que le bureau du CMC, qui est l’émanation de l’Assemblée consulaire, s’est fortement appesanti sur des actions d’envergure afin de relever le défi de l’enclavement. Le président ajoute que le rôle de son bureau est la représentation et la défense des intérêts des chargeurs tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Au titre des activités, il a mentionné l’amélioration du passage portuaire et la défense des intérêts des chargeurs; la réduction du coût d’approche et des délais de route pendant le transit; la diminution des taux de fret et des surcharges portuaires, entre autres.
Pour lui, c’est pour renforcer les capacités opérationnelles pour mener à bien leurs missions en vue d’assurer un approvisionnement régulier en produits de première nécessité et à moindre coût, le CMC s’est doté d’un immeuble R+3, entièrement financé par la BMS-SA.
Pour sa part, le ministre des Transports et du Désenclavement, Boubacar Moulaye Haïdara, a indiqué que ce nouveau bâtiment est une fierté. Selon lui, le CMC fait partie des outils de développement socioéconomiques les plus importants. De part sa mission, il estime que le CMC répond fidèlement aux défis du programme d’urgences sociales du président IBK.
Le ministre Haïdara ajoute que dans un pays comme le Mali, dépourvu de littoral et dont l’économie dépend largement des importations, le rôle du CMC n’est pas à démontrer.
Il engage son département à ne fournir aucun effort pour faciliter la tâche ardue du CMC, pour qu’il puisse jouer sa partition dans le développement du pays.
Mariétou DOUCOURE