Les postes de contrôle des alentours de Bamako, du fait du stationnement fréquent des cars et autres engins pour contrôle attirent les vendeurs des quartiers riverains qui viennent s’installer sur les lieux. Aujourd’hui, l’installation anarchique de ces vendeurs au niveau des postes de contrôle rend non seulement difficile le contrôle pour les agents, mais aussi encombre considérablement la circulation aux usagers de la route.
Aujourd’hui, l’installation anarchique des vendeurs ambulants au niveau du poste de contrôle de Senou et de Niamana crée un sérieux désordre à ces points de contrôle. Le plus souvent, quand ces cars et camions se garent pour les contrôles, les vendeuses ambulantes accourent de toutes parts, avec leurs marchandises, à la rencontre des passagers, occasionnant souvent des accidents. Aussi, elles empêchent les agents des postes de procéder à des contrôles minutieux de ces cars. Ces vendeuses envahissent les routes une fois qu’un car stationne pour contrôle et n’hésitent pas à pénétrer à l’intérieur pour vendre leurs articles. A Niamana tout comme à Senou, la traversée du poste de contrôle est un parcours du combattant, à cause de l’anarchie qui y règne. Non seulement, les cars sont mal stationnés, mais aussi les vendeuses occupent toute la voie. Les agents, au niveau de ces postes, soucieux du gain facile, ne se donnent pas la peine de chasser ces vendeuses pour libérer les voies ou ordonner aux chauffeurs de camions de bien stationner. Idem pour les alentours du bureau des produits pétroliers, où les camions citernes, à cause de leur mauvais stationnement, occupent la quasi-totalité de la route, poussant les autres usagers à se coincer sur la voie pour se frayer un chemin. Aujourd’hui, il est grand temps pour les autorités de délocaliser les postes de contrôle en les installant loin des quartiers riverains ou hors des villes, et empêcher les vendeurs : vendeuses ambulants de s’approcher aux véhicules lors des contrôles des agents. Cela, pour non seulement désengorger les voies, mais aussi permettre aux agents de mieux procéder aux contrôles de routine afin d’assurer la sécurité des populations. Surtout en cette période de recrudescence du grand banditisme.
Le Borgne
L’Oeil du Mali