Mon mot à dire : Des bouchons de trop !

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Aujourd’hui, avec  de nombreux bouchons sur les différentes voies de la capitale, on peut dire sans risque de se tromper que Bamako fait partie des villes où la circulation est la plus difficile au monde.

Les routes sensées   être des facteurs de  développement socio-économique d’un pays ou ville, peuvent  souvent,  à cause  de leur  nombre restreint ou des embouteillages interminables,  occasionner d’autres désagréments aux usagers de la route. Bamako, la capitale, avec très peu de routes, est confrontée à de nombreux embouteillages le long de ses routes. Au niveau de  l’anneau Sotrama, la voie de N’golonina, les ponts Fahd et des Martyrs, la cité administrative   , les bouchons sont permanents et amers. A telle enseigne   que les automobilistes et les motocyclistes pris  dans ces bouchons accusent  des heures de retard pour se rendre à leurs  occupations. De jour comme de nuit, les nombreux bouchons sont permanents sur ces routes. Et ce, malgré les multiples initiatives prises  par les autorités pour désengorger les voies. A causes de ces nombreux embouteillages, on note la montée de l’incivisme des usagers, pressés  de se rendre à leurs affaires. En outre, le  laxisme  des policiers,  soucieux plutôt  de se remplir les poches  que de  réguler la circulation,  est un autre facteur de désagréments  de la circulation. A cela  s’ajoutent  le mauvais stationnement des automobilistes  le long des voies et leur occupation anarchique  par des vendeurs ambulants. A telle enseigne que l’embouteillage est devenu une routine pour les Maliens, chacun sachant, quelle  voie emprunter  à quelle  heure pour mieux vaquer à ses occupations.

Le Borgne

L’Oeil du Mali

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