Mise en place du bureau du Conseil malien des chargeurs : Qui veut saboter les travaux ?

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C’est la grande question que bon nombre d’observateurs se posent. A savoir qui a intérêt à troubler la sérénité des acteurs et créer une vaine polémique et la confusion ?

Après la validation de la liste A conduite par Ousmane Babalaye Daou par un arrêt de la section administrative de la Cour Suprême en date du 10 mars 2016, les membres de la liste B, composée de Bamba Konandji et autres aux abois, font feu de tout bois. Ce, après avoir été battus à plate couture lors de l’élection consulaire le 25 avril 2015. Ils ont saisi la Cour suprême pour invalider les résultats de l’élection.

Déboutés, ils essaient vaille que vaille de saborder les travaux de l’assemblée consulaire visant à élire un nouveau bureau les samedi 28 et dimanche 29 mai prochains. Comme technique, ils entendent présenter un candidat au nom des transitaires en la personne d’Amadou Bocoum, un illustre inconnu qui ne représente que la section transit. Or, le Conseil malien des chargeurs est composé de plusieurs sections, notamment le transport et autres.

Depuis une semaine, une campagne médiatique est en cours, visant à faire croire que le nommé Amadou Bocoum est candidat pour remplacer Babalaye Daou. C’est légitime et noble. Seulement, la liste sur laquelle figurait l’intéressé a été battue et il n’est connu de personne au sein du Conseil.

Pourtant, la loi est claire en la matière. Pour être candidat, il faut être éligible et élu sur une liste. Ce qui n’est pas son cas. Alors si ce n’est pour perturber les travaux, comment peut-on prétendre être candidat à une telle élection sans en avoir la qualité.

Les frondeurs parlent d’alternance à la tête du CMC, ce qui est une règle démocratique mais à condition de présenter quelqu’un qui répond aux critères en la matière. L’amusement de la galerie semble être le jeu favori de certains qui n’ont pas compris que le secteur a besoin de la solidarité entre tous les acteurs. Sinon de pareils comportements n’honorent personne et jouent plutôt à décrédibiliser un secteur déjà  fragilisé par des procédures judiciaires interminables. Ces attitudes, au pire des cas, pourraient être réprimandées par les autorités et les fauteurs de troubles peuvent se retrouver derrière les barreaux. Dieu veille !

Harber MAIGA

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