Ministère de l’Equipement et des transports :rnLe transport, au cœur des attentions

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Les problèmes de mobilité inter-Etats constituent le leitmotiv ayant retenu l’attention de l’opinion internationale. C’est pourquoi, après Bamako en Novembre 2005et Maseru au Lesotho en 2006, c’est Ouagadougou qui a servi de cadre à la réunion annuelle de 2007. Cette rencontre internationale, placée sous le thème « promouvoir des politiques et des stratégies de nature à favoriser l’intégration, la croissance économique et la réduction de la pauvreté dans l’ensemble du continent Africain » a été sanctionné par l’adoption d’un document dit « la Déclaration Ministérielle de Ouagadougou».

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            La rencontre avait enregistré la présence de 35 pays africains dont le Mali doublement représenté par le Ministre de l’Equipement et des Transports M. Hamed Diané SEMEGA, et le Directeur National des Transports Terrestres et Maritimes M. Djibril Tall.

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            Rappelons que, la création de l’Autorité routière en 2007 est une initiative du Gouvernement Malien visant à améliorer le financement de l’entretien  routier avec l’instauration d’une redevance de péages et la redevance d’usage routier sur la charge des véhicules de transport commercial de voyageurs et de marchandises, chargés ou vides et empruntant un axe interurbain. Un projet de Loi relatif à l’ouverture des postes de péages et de pesage a été étudié et ratifié par l’Assemblée Nationale.

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            Cette Loi, explique les modalités de fonctionnement de ces postes. Ces faits sont déjà des avants goûts des actions que le Gouvernement à travers son département de Transport, et ses services Centraux et Rattachés entendent mener dans le domaine du transport. Le transport a longtemps demeuré, le sujet récurrent siégeant au centre des politiques Africaines. Les premiers projets d’aménagement du Territoire en Egypte portant réfection des routes existantes et la construction des nouvelles routes devant permettre une intégration fructueuse des rapports économiques l’attestent. Le Gouvernement Egyptien à cette époque avait deux objectifs : Analyser et monter des projets d’aménagement agricoles et faire des programmes de désenclavement intérieur des provinces Egyptiennes. Cependant, cette rencontre internationale de 2007 à Ouagadougou, est riche de portées et d’importances comme en atteste cette inspiration du Président du Conseil d’Administration du SSATP (Programme de Politique de Transport de l’Afrique Sub-Saharienne) Hachim Koumaré « l’Amérique a de bonnes routes parce qu’elle a une économie forte. L’Amérique a une économie forte parce qu’elle a de bonnes routes ». Cette citation  démontre l’importance de la route dans le développement économique et social des Etats.          

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            Cette rencontre a vu la participation de 35 pays Africains plus les Associations du secteur privé, de la société civile et des bailleurs de fonds. Parmi les points prioritaires évoqués, figuraient le désenclavement, la mise en place d’une stratégie globale de transport favorables aux pauvres et à la croissance, l’adoption d’un mécanisme institutionnel et financier durable pour les infrastructures routières et les transports urbain et rural  et enfin l’amélioration du transport en transit. Toutes choses étant des préalables annonciateurs d’espoir. selon le ASSAP, en milieu urbain , les pauvres dépensent jusqu’à 14% de leur revenu dans les transports en commun. Lors de cette rencontre, il a été question de dégager des barrières frontalières pour rentabiliser nos routes construites à coût de milliards, afin de  permettre aux Etats d’engranger des résultats prometteurs à travers le transport. Ainsi, le Ministre Burkinabé des Transports, propose l’élaboration d’un programme ASSAP 2008-2012, car aujourd’hui, 34% seulement de la population au sud du Sahara vit à moins de 2km d’une route praticable. Alors que l’objectif en 2015 est d’atteindre les 100%.

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Le Ministre Hamed SEMEGA rallie Ouagadougou par la route.

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            La rencontre de Ouaga, a favorisé la tenue d’une table ronde ministérielle, à l’issue de laquelle, des appréhensions ont été exprimées vis-à-vis de la persistance des barrières non tarifaires sur les axes routiers inter Etats. Une réflexion sur divers corridors  d’Afrique au sud du Sahara, a révélé que sur le corridor Bamako Hérémakono-Ouagadougou, beaucoup d’efforts restent à consentir du coté du Mali. Le Ministre Malien des Transports, ayant parcouru ce corridor, a émis l’idée d’adopter une volonté politique affirmée et soutenue entre les Etats desservis par le même corridor.

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            Pour Hamed Diane SEMEGA, il faut une réelle implication de tous les acteurs de la route à travers une sensibilisation à grande échelle.  

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Ténéko KONE

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