La grève du syndicat des pompistes des principales stations d’essence est devenue intenable pour de nombreux usagers. Elle est à l’origine d’une pénurie de gasoil qui frappe la capitale malienne et plusieurs localités intérieures du pays.
Il est rare aujourd’hui, à Bamako et dans plusieurs villes de l’intérieur, de voir des stations d’essence qui n’observent pas la grève. Ils sont nombreux les chauffeurs de Sotrama (véhicule de transport urbain), de taxis et ou propriétaires de véhicules personnels qui peinent à obtenir du gasoil à cause de la pénurie créée. La crise russo-ukrainienne, ajoutée à la grève du syndicat des pompistes des stations-services tenues par des multinationales telles que Total, Shell, Ola Energy et Oryx, a largement contribué à cette pénurie qui commence à prendre des proportions plus larges.
En début de semaine, c’est le préfet du cercle de Mopti qui a alerté, une note confidentielle, les plus hautes autorités de la pénurie de carburant. Dans la capitale Bamako, pour obtenir le précieux carburant dans une station, il faudrait attendre des longs moments. Pour satisfaire les nombreux clients, certaines stations qui ne sont pas concernées par la grève refusent de vendre au de-là de 20 litres par véhicule.
Et la situation n’est pas prête de s’améliorer maintenant ,tant les pompistes des Total, Shell, Ola Energy et Oryx sont déterminés à poursuivre la grève jusqu’à la satisfaction totale de leurs doléances. « Après cet arrêt de travail en cours de 05 jours, les grévistes comptent entamer une grève illimitée », a menacé Sayon Keïta, un responsable du syndicat des pompistes. Les grévistes demandent l’application pure et simple de la convention collective des entreprises pétrolières, par les sociétés et les gérants des stations d’essence, la régularisation sans exception des contrats de travail des pompistes des entreprises de pétrole, avec le strict respect du code du travail à la date du 31 décembre passé. Cette convention, que les multinationales refusent pour l’instant d’appliquer, doit créer des meilleures de travail pour les travailleurs. Beaucoup d’entre eux, joints par nos soins, se plaignent des déboires rencontrés et leurs conditions de travail. Sans contrat et sous-payés au-dessous du SMIC, les travailleurs constatent régulièrement la non-effectivité de leurs droits à l’assurance Maladie obligatoire et sont régulièrement l’objet de licenciements abusifs.
En plus de cette grève, qui affecte la chaine de la fourniture du carburant aux consommateurs, le Mali dispose de moins de dépôts capables tenir au-delà de plusieurs semaines. Environ 40 % du carburant malien proviennent des traders qui ont des représentations dans la plupart des ports africains. Aujourd’hui, avec la crise Russo-Ukrainienne, ces pays éprouvent des difficultés à se ravitailler. Certains comme le Sénégal, le Burkina Faso connaissent déjà des pénuries de ce genre. Les autorités maliennes commencent à multiplier les pistes d’approvisionnement du pays en carburant.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Dites a votre maitre dictateur ,,envahisseur dont les soldats fuient les combats en ukraine, de venir vous ravitailler en essence/gaz. Vous croyez que c’est en marchant ou en cassant les stations d’essence comme au tchad qui va vous aider a vous developer.
Z€LIN$KY_M€LONI_MU$$OLINI..
IND€$IRABLATLANTI$T€
IND€$IRABL€UROPÉ€N
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