Lutte contre la surcharge dans l’espace UEMOA : L’application du règlement 14 en question

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Les acteurs du secteur des transports étaient en conclave le vendredi 26 févier 2016, à Bamako, pour étudier les modalités pratiques de la mise en œuvre du règlement 14 de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), adoptée en décembre 2005.

Cet atelier s’inscrit dans un vaste programme d’information et de sensibilisation des acteurs sur la surcharge routière du ministre en charge des transports, en partenariat avec l’Union européenne. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le ministre de l’Equipement et des Transports, Mamadou Hachim Koumaré.

Depuis décembre 2005, les Etats membres de l’Union ont décidé d’adopter des codes de conduite en matière de protection et de préservation du patrimoine routier au sein de la communauté. Au sortir du Conseil des ministres de l’Uemoa, il a été adopté le règlement 14 (R14), le 16 décembre 2005. Ce règlement, qui n’est pas respecté, est relatif à l’harmonisation des normes et des procédures de contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport des marchandises dans les Etats membres de l’Uemoa.

Cette situation de non-respect a été confirmée par une étude sur la problématique de la préservation des investissements routiers, menée dans la région de 2008 à 2013.

Selon les experts, dix ans après son adoption, l’application dudit règlement demeure en deçà des résultats escomptés. Pour preuve, l’étude de 2013, menée dans les Etats de l’Union, indique que «le niveau actuel de surcharge sur les routes occasionne une agressivité 5 à 7 fois supérieure à la norme admise par le règlement communautaire, avec pour corollaire une durée de vie moyenne de 5 ans pour des routes dimensionnées pour 15 ans».

Selon le ministère de l’Equipement, des Transports et du  Désenclavement, les conséquences de la surcharge routière sont connues dans l’espace communautaire. «Elles ont pour noms: dégradation précoce de nos routes, insécurité routière, coûts élevés des transports, etc», a-t-il dit

N. DICKO

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