Le directeur de la libre circulation et du tourisme de la Cédéao est en concertation à l’hôtel Radisson Blu depuis hier avec les commandements des forces de sécurité malienne, les services techniques des transports et de la migration sur la libre circulation dans l’espace Cédéao.
Malgré l’adoption du principe de la libre circulation des personnes et de leurs biens dans l’espace Cédéao, les usagers sont toujours en butte aux rackets et autres formes de tracasseries routières quotidiennement. C’est pour trouver une solution à ce fléau que le directeur de la libre circulation et du tourisme de la Cédéao, Sanoh Nfaly, en collaboration avec l’Union européenne, a conféré avec les acteurs maliens pour faire de la libre circulation une réalité dans l’espace.
Selon M. Nfaly, les nombreuses initiatives prises par la Cédéao pour les supprimer n’ont pas eu jusqu’ici de résultats et d’indiquer qu’une démarche de rupture s’impose pour lutter efficacement contre ce fléau. Pour lui, l’une des initiatives récentes qui emporte l’adhésion des agents de contrôle, des transporteurs et des voyageurs c’est le regroupement des contrôles de police, de la douane, de la gendarmerie et des eaux et forêts dans les gares routières.
La Cédéao a déjà procédé au lancement de ce mécanisme en Côte d’Ivoire, au Niger, au Burkina Faso et au Bénin. Elle va le poursuivre dans les autres Etats membres dans les mois à venir afin de réaliser un maillage complet.
Ce mécanisme est un ensemble de documents de contrôle uniformisés et sécurisés notamment le manifeste électronique des passagers, les fiches de fouille de la police, de la douane, des eaux et forêts et de la gendarmerie qui opéreront désormais dans les gares routières.
Il offre des avantages économiques et sécuritaires grâce à la suppression des faux frais, la réduction des charges d’exploitation, le gain de temps, la fluidité routière garantie et une disponibilité en temps réel des renseignements précis sur tous les passagers.
La lutte contre les rackets doit être menée sans répit, car c’est un fléau qui sape le fondement même de l’intégration régionale.
Zoumana Coulibaly
Le trajet bamako-Dakar est un vrai calvaire. ça ;ne donne aucun envie à un touriste de refaire pour des raisons de rackets apparement officialisés. Pire pour la diaspora malienne qui souhaite rejoindre la region de kayes à partir de Dakar. Les tarifs sont les suivi : sur le sol senegalais les maliens detenteurs de passport 3000 FCFA, detenteurs de cartes d’identités 1000 FCFA avec comme reçu un ticket sans valeur. Meme scénario pour les autres nationalités (CEDEAO) sur le sol malien. Surtout ne refuser pas de payer le cout de racket vous risquer de vous trouver en garde à vue pour outrage.
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