Libération des voies à la circulation : Le délai de rigueur fixé à minuit ce vendredi… 800 éléments des forces de sécurité mobilisés

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Marché
A Bamako, les habitants tentent de continuer à vivre, malgré le coup d’État qu’a connu le pays, et l’avancée des rebelles. © AFP

Dans une correspondance adressée aux différents syndicats  de détaillants, le maire du District de Bamako a invité ” les commerçants détaillants installés de façon anarchique aux abords des voies concernées, à les libérer au plus tard le vendredi 7 janvier 2014 à minuit, délai de rigueur”.

Sont concernées par cette mesure de libération, les voies suivantes : tronçon “anneau Sotrama” allant du stop ODIPAC au rond point de Médine ; de la Place de la Liberté à la Rue Titi Niaré en passant par la Grande Poste, la devanture de l’INA, de la Direction des impôts jusqu’au 3ème pont ; de l’Ecole Liberté À en passant par le Stade Omnisports Modibo Keïta, l’Ecole de Missira, le marché de bananes pour aboutir à Photo cola-Hippodrome; de la Place de l’Indépendance à la Place du souvenir en passant par la Gondole et Mali Mag; de la Place de la Liberté au Pont des Martyrs; du Monument de la paix au Monument de l’Indépendance;  du Carrefour Shell à Kontron ni Sanè en passant par l’ORTM, la Banque Of Africa, Aicha Cabine et  l’École de boulangerie SOADF; de l’Avenue Alqoods en passant par l’Assemblée Nationale, la Rue Titi Niaré jusqu’à la Promenade des Angevins et tout le Centre commercial (Marché Rose, Dabanani et Dibidani).

 Ceux qui ne libéreront pas lesdits lieux avant la date butoir, fixée à ce soir à minuit, verront leurs étals, kiosques ou magasins tout simplement saccagés, dégagés des voies par des engins lourds. Pour ce faire, ce sont quelque 800 éléments des forces de sécurité qui seront mobilisés pour assurer la protection des agents chargés de faire appliquer ladite mesure. Certains éléments des forces de l’ordre resteront ensuite pour occuper les lieux dans le but d’empêcher tout retour des contrevenants.

   Mamadou FOFANA

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15 COMMENTAIRES

  1. Cette opération de déguerpissement ne servira à rien du tout c’est du déjà vu.Il faut trouver une solution durable et radicale en cherchant des investisseurs dans l’immobilier dans les pays du golfe ou en chine qui ont beaucoup de moyen qui sur la base de baux de vingt, vingt cinq ans vont casser nos marchés comme Médina et reconstruire avec sous sol comme garage plusieurs étages pour caser les commerçants par activités sur chaque étage et vous verrez ci les alentours ne vont pas se vider. En ce qui concerne le centre commercial il faut faire la même chose en démolissant tous les immeubles appartenant à l’état et les reconstruire : pour chaque nouvel immeuble un sous-sol comme garage, un rez de chaussée en halles pour abriter les kiosques qui encombrent nos trottoirs et éventuellement relier entre eux les différents sous sol avec des passages souterrains et Bamako sera la première ville africaine a avoir sa ville souterraine. après tout cela on verra l’état de nos trottoirs

  2. Ce sera dur sur les petit commercant…dommage! Mais les regles doivent etre appliquees pour le bonheur general. Ces petits commercant sont au moins immobiles mais quant aux jakartas, cest du desordre en velocite.

  3. Il faut reconnaître que le phénoméne n’est pas propre å BKO seulement.
    C’est å dire qu’en général;on se moque de tout ce qui est:Lois,réglements et autres actes, tendant å instaurer
    et maintenir l’ordre.C’est un comportement.Une mentalité.Voire un type d’éducation å la fois nocif,rétrograde
    et réactionnaire.On cherche tout dans la pagaille, le désordre et l’anarchie.
    Qu’on ne vienne pas une fois encore;nous parler de pauvreté ou je ne sais quoi,pour justifier celå.
    Il est certes reconnu; comme étant un droit fondamental å tout individu, de mener selon ses capacités; une
    activité légale lui permettant d’assurer son gain quotidien,mais il nous revient aussi de maniére absolue de
    veiller å ne pas nuire å autrui.Ne soyons pas “l’avocat du diable”.
    Il n’est plus possible de vaquer paisiblement å de petites emplettes dans le centre ville,sans ennuis.
    On cotoie des pic-pockets,des escrots de tout acabit et j’en passe.
    Vivement que cette mesure se fasse appliquer avec rigueur…

  4. Ce qui m’énerve c’est la route du marché de Médine qui va tout droit a l’école de Missira. Vraiment qu’on saccage tout. On ne peut plus passer a cause de ces idiots.

  5. Lynx22 je suis entièrement d’accord avec toi. C’est bien de faire régner l’ordre dans l’espace public en dégageant ces commerçants détaillants. Autant il est nécessaire d’assainir la ville et de rendre fluide la circulation, autant il est nécessaire d’offrir à ces détaillants une autre alternative?

    Le gouvernement doit se poser les bonnes questions. Après ce coup de force où iront-ils? Le gouvernement a une mission d’interet général qui exige de lui que ces gens soient recasés ailleurs et non tout simplement d’être mis dans le vent

  6. Très bonne résolution. Ces commerçants doivent comprendre que Bamako appartient à tout le monde et on a tous le droit d’y vivre et d’y travailler dans les meilleures conditions possibles. Ils n’ont pas le droit de chercher leur pain quotidien en pourrissant la vie des autres citoyens, ils ont fait de Bamako un véritable enfer. Dans un pays, il y a des règles qui doivent être respectées pour éviter l’anarchie. Maintenant, il appartient au gouvernement de créer des centres commerciaux et autres types d’espaces marchands avec des boutiques accessibles aux petits commerçants pour qu’ils s’y recasent et cela, très rapidement avant que ca ne pète.

    • deux posts contradictoires de par leur contenu et cela en moins de 5 mn.

      Lasstuss
      101 commentaires
      7 fév 2014 – à 08:27
      Ce n’est pas une question de force mais une question de respect de la loi. Ces gens ne peuvent pas chercher à vivre décemment tout en pourrissant la vie des autres citoyens.

      Lasstuss
      101 commentaires
      7 fév 2014 – à 08:32
      Très bonne résolution. Ces commerçants doivent comprendre que Bamako appartient à tout le monde et on a tous le droit d’y vivre et d’y travailler dans les meilleures conditions possibles. Ils n’ont pas le droit de chercher leur pain quotidien en pourrissant la vie des autres citoyens, ils ont fait de Bamako un véritable enfer. Dans un pays, il y a des règles qui doivent être respectées pour éviter l’anarchie. Maintenant, il appartient au gouvernement de créer des centres commerciaux et autres types d’espaces marchands avec des boutiques accessibles aux petits commerçants pour qu’ils s’y recasent et cela, très rapidement avant que ca ne pète.

  7. Cela fait 20 1ns que les commerçants des al3ntours du marché rose occupe l espace publique sans charge locative 1lors ils doivent avoir bien économiser sur notre dos pour pouvoir s offrir un magasin…
    Toutes ces occupations anarchiques témoignent de la vivacité de la corruption et du laisser aller au mali.
    Comment des commerçants peuvent ils occuper des voies publiques goudronnees avec l argent pu lique et sse prévaloir de droit de recasement après deguerpissement? Non, que les maliens savent que désormais chacun est responsable de son acte, que l on ne cher he a incriminer qui que ce soit.
    L egoisme, le bonheur personnel ont aveugle les maliens a t3l enseigne que c hacun d entre nous a perdu le bon sens.
    Arrêtons aidons maandemassa a nettoyer notre pays..

  8. Faites attention,le gouvernement a interet de trouver une ALTERNATIVE pour ces braves citoyens qui ne cherchent qu’a vivre decemment,au lieu d’appliquer la force.

    • Ce n’est pas une question de force mais une question de respect de la loi. Ces gens ne peuvent pas chercher à vivre décemment tout en pourrissant la vie des autres citoyens.

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