Rien ne va plus entre les usagers et les syndicats des transports publics. A l’origine, une augmentation des tarifs habituels de 50 cfa.
Nombreux sont les travailleurs qui se sont rendus à leur lieu de travail à pied, ce lundi. Et pour cause, pas de route. Les chauffeurs de sotrama ont fait demi-tour parce que les routes étaient barrées dans le centre-ville par des jeunes, mécontents de cette hausse des frais de transport.
C’est dans les sotrama que les usagers ont appris le 18 mars dernier, la majoration de leurs frais de transport. Une majoration, qui a pris de court les usagers. Mais aussi, l’administration. Pour justifier cette décision, les syndicats de transport public évoquent la hausse du prix du carburant et les rackets de la police.
Le point d’orgue de cette tension, entre chauffeurs de sotrama et usagers aura été atteind, quant ce lundi matin, des passagers se sont vus débarquer en cours de route. Apres avoir payé leurs frais de transport. Des échauffourées ont, aussi, éclaté sur le parking du Centre International de Conférence de Bamako entre les apprentis, chargés de récupérer le frais de transport, et les usagers. Ces derniers se sont sentis lésés parce qu’ils estiment être dépouillés de leur argent sans être arrivés à destination.
Au centre-ville, vers la place MALIMAG, c’est à coup de pierres que les sotrama ont été dispersés, par des jeunes qui n’ont pu se rendre à leur boulot, faute des sotrama. Du moins, c’est ce qu’ils disent.
Mamadou Togola
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