Des actions à hauteur de souhait C’est convaincu que notre continentalité pourrait être l’un de nos meilleurs atouts pour le développement, que le Président Ousmane Babalaye Daou a insufflé une nouvelle dynamique au conseil malien des chargeurs. C’est pourquoi, il s’est attelé à diversifier nos voies d’accès à la mer. Aujourd’hui, ce sont 9 corridors qui desservent le Mali: Dakar, Conakry, Banjul, Lomé, Abidjan, Nouakchott, Cotonou, Accra et San Pedro.
Avec la baisse du cours mondial de notre produit d’exportation phare, le Coton, qui a eu un impact important sur les activités socioéconomiques du pays, le Président Daou a décidé de ne pas rester les bras croisés. Ainsi, il a décidé d’assister la Cmdt pour rendre le coton malien plus compétitif. Il a, dans ce même cadre, mis le cap sur l’approvisionnement continu du pays permettant ainsi la maitrise du niveau général des prix, malgré l’augmentation induite de la demande intérieure.
Pour subjuguer les effets de la crise qui frappaient de plein fouet tous les secteurs d’activités du pays, le CMC a réalisé au sein de la maison du chargeur à Bamako un dispositif informatique à la pointe de la technologie, permettant aux chargeurs de suivre en temps réel le départ et l’arrivée des navires aux ports pour un meilleur suivi des cargaisons.
Il a aussi mis en œuvre un système de suivi électronique des véhicules de marchandises appelé Ebemi en partenariat avec deux chambres consulaires et un partenaire technique. Egalement, a été mis en place un bordereau de suivi des cargaisons (BSC) afin de réunir les conditions optimales de réception et d’expédition des marchandises transportées par mer et disposer de statistiques fiables.
Conscient qu’il n’y a qu’un Malien pour défendre les intérêts du Mali, le CMC a installé des représentations à Dakar, Abidjan, San Pedro et Cotonou.
Résolument engagé et mobilisé pour la défense des intérêts des chargeurs maliens pour un approvisionnement régulier, correct et à moindre coût du Mali, le Président Babalaye a été l’un des acteurs clefs de la reforme concernant le Trie Unique entre le Mali et le Sénégal au titre de la simplification des procédures liées au commerce transfrontalier et à l’harmonisation des pratiques dans l’espace communautaire nécessaire à la fluidité des échanges et à la lutte contre les tracasseries routières.
L’avenir sous les bons auspices
Investi de la confiance de toute la corporation et des partenaires, et visiblement tourné vers une vision futuriste, Babalaye a engagé la construction d’un nouveau siège multifonctionnel pour le CMC dans la zone ACI 2000 ; et compte poursuivre l’ouverture des représentations du CMC après celles de Dakar, Abidjan et San Pedro en 2014 ; élaborer et faire adopter un programme Décennal pour le développement du sous-secteur des chargeurs et son plan d’actions triennal ; poursuivre la construction du port sec de Kati et la prospection de nouveaux sites pour la construction de nouveaux ports secs.
Aujourd’hui, avec la fin de la crise et la relance économique en très bonne voie, les différents ports de la sous-région se bousculent à notre porte et le CMC compte bien en profiter pour l’approvisionnement régulier et à moindre frais du pays en développant les infrastructures de transport sur nos corridors afin de mieux maitriser notre approvisionnement.
Il ne serait pas surprenant de le voir reconduit à la tête de cette institution consulaire dont le renouvellement des instances est prévu pour le mois d’avril prochain.
Harber MAIGA