L’insécurité routière a pris une dimension plus qu’inquiétante de nos jours au Mali. C’est face à cette situation que s’est posée la nécessité d’insérer dans les programmes scolaires, l’enseignement du Code de la route, afin de limiter le taux d’accidents.
La plupart des accidents de la route sont dû à l’ignorance et au non-respect du code de la route. A ces deux causes majeures, s’ajoutent l’incivisme de certains usagers et la consommation de substances toxiques entre autres.
En effet, il est reconnu que plus de la moitié des accidents sont engendrés par les motocyclistes, dont les jeunes sont très majoritaire. Il en est ressortit également que ces accidents surviennent toujours par la méconnaissance des règles, l’ignorance des panneaux de circulation et l’état alcoolique qui est devenu le problème majeur en période des fêtes.
A la lumière de ces constats, l’enseignement du code de la route et des bonnes pratiques en circulation routière offrent une alternative pour diminuer considérablement le taux des accidents dans notre pays.
Des structures comme la Coordination Nationale de la Sécurité Routière (CNA) Mali, l’ANASER et LIMAMA, sont d’ores et déjà montées au créneau à travers la formation de plusieurs jeunes. Laquelle formation permettra à ces jeunes de contribuer à un éveil de conscience.
Cependant, les initiatives du genre doivent se multiplier pour une place large cible, en privilégiant les lycées et autres structures secondaires. La lutte contre l’insécurité routière passera par un changement de mentalité et de comportement.
Drissa Kantao
