Le Ministre Mamadou Hachim Koumaré rassure les travailleurs de Transrail_SA « On ne fera rien sans vous ! »

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Transrail
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En effet, depuis le 12 mai 2010, la décision a prise par les deux Etats (le Sénégal et le Mali) de réformer le cadre institutionnel de la concession, seule alternative crédible pour assurer la viabilité de l’activité ferroviaire sur le chemin de Fer (Dakar-Bamako. Mais la mise en œuvre du cadre institutionnel souffre de plus belle. D’où la nécessaire implication des plus hautes autorités. C’est pourquoi travailleurs de la société et autorités maliennes ont décidé d’accorder leur violon pour sortir Transrail SA de l’impasse.

«Je suis venu apporter des éclairages, connaître vos préoccupations et difficultés, écouter vos propositions pour faire une communication au gouvernement», explique le ministre Koumaré aux travailleurs comme pour les rassurer de la disponibilité et de la détermination du gouvernement malien  à sauver une situation pour le moins précaire. M. Sahalou Abdoulaye MAIGA, Président du Conseil d’Administration fera savoir que «la séparation à l’amiable est mieux que le clash», avant de dresser un tableau peu reluisant de la société. Et le ministre de répliquer : «je suis  satisfait, on ne fera rien sans vous. Je suis venu vous consulter, vous avez parlé à cœur ouvert».

Le Président du Conseil d’Administration, M. Sahalou Abdoulaye Maïga, représentant de l’actionnaire de référence, Advens a été, nous a ne peut plus clair : « Compte tenu de l’urgence, nous avons tenu une réunion à Paris, l’actionnaire de référence s’est engagé à mettre cinq (5) milliards de F.CFA à la disposition de Transrail». De son côté, le ministre malien des Transports a révélé être en négociations  très avancées avec les partenaires pour la relance de sauver les meubles : «Nous avons pris contact avec les partenaires techniques et financiers : BAD,  BOAD, Union Européenne, la Banque mondiale pour la restructuration».

Constat alarmant.

Selon le PCA, le porte voix des travailleurs dans cette circonstance, les travailleurs sont inquiets, parce que depuis l’exercice 2010, l’outil de production (voie ferrée et matériels roulants)  est en utilisation sans le moindre programme de réhabilitation, faute de tout financement, à l’exception du PIEU financé par les Etats.

En 2013, Transrail SA a réalisé 28 trains de marchandises en moyenne par mois, ce nombre est tombé à 24 trains en 2014. Au cours de l’exercice 2015, il n’est que de 22 trains sur les six premiers mois. Avec une moyenne de 20 millions F.CFA de recettes par trains de marchandises à la montée, les pertes sont énormes.  Ce qui conduit inéluctablement la Société vers l’arrêt si les dispositions idoines ne sont pas prises.

Pour sortir de l’ornière, le PCA Maïga propose trois points  à savoir : mettre en œuvre la réforme institutionnelle dans les meilleurs délais, éviter à tout prix l’arrêt de l’activité ferroviaire pendant la durée de la phase transitoire aux  fins de préserver les emplois et conserver au tant que faire se peut  la configuration actuelle de la Société Transrail-SA (unicité du centre de gestion opérationnelle) jusqu’à la mise en oeuvre   effective de la réforme.

A KANTE

 

 

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