Le ministère de l’équipement et des transports et l’affaire E-Bemi : Le flagrant délit de mensonge

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 Abdoulaye Koumare ministre de l'Equipement
Abdoulaye Koumare ministre de l’Equipement

Dans une sortie malencontreuse dans les colonnes d’un journal de la place, le ministre en charge de l’équipement et des transports dément formellement  son implication dans ce qu’il convient d’appeler l’affaire, voire le scandale  E-BEMI, du nom de la société chargée d’exécuter le contrat de concession de service public  relatif à la gestion et au développement du système  de suivi  électronique de véhicules  et de marchandises au Mali.

 

 

Il ressort des propos attribués au ministre Koumaré et pas encore démenti, qu’il n’est ni de près, ni de loin lié à cette affaire. La convention en question, explique-t-il, implique uniquement la société e-BEMI et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), le Conseil Malien des Chargeurs (CMC) et le Conseil Malien des Transporteurs (CMT). A en croire, M. Koumaré, nulle, il est question de son département.

 

 

Nous nous insurgeons en faux contre ces affirmations. La convention en question a été bel et bel signée entre l’Etat malien représentée par sa personne et le Directeur Général d’EBEMI S.A du nom d’Abdoulaye Dicko (fac-similés).

 

 

Aussi, contrairement au démenti, le fonds public a bel et bien été utilisé (200 millions F CFA) pour financer la première phase de l’opération. Et l’on retrouve les traces de ce montant dans le contrat de convention : (… «Un montant de deux cents millions – 200 millions- F CFA a été inscrit sur les fonds issus de la pénalité de surcharge afin de financer le suivi électronique de véhicules et de marchandises au Mali» – page 5 – Paragraphe E).

 

 

Les  «fonds issus de la pénalité» étant par définition des fonds publics, tout se passe alors  comme si c’est l’argent du contribuable malien  qui servait à financer et équiper une société privée.

Aussi, ladite concession a été attribuée sans appel d’offres en violation du décret N° 485/P-RM du 11 Août 2008 portant procédure de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public.

Nous reviendrons sur d’autres aspects conflictuels de cette affaire. En attendant, voici les preuves des contrevérités du ministre Koumaré.

A suivre…              

 ( B.S. Diarra )

 

fax koumare

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Le problème @miniankaden c’est que le ministre n’a jamais parler de cette affaire dans la presse. D’ailleurs s’il avait fait la moindre des choses pour un journaliste professionnel est de cité clairement les propos du ministre. L’acharnement se ce journaliste est ridicule et purement alimentaire.

  2. Ce cupide de Koumaré ne vit et ne respire que pour l´argent. Il est impliqué dans toute sorte de magouille et de trafics. Je ne sais pas comment de tels ignares peuvent devenir ministre au Mali. Pauvre pays 👿 👿 Il est vraiment temps de la debarquer et le traduire en justice pour l´affaire des berets rouges et d´autres detourments et trafic d´influence.

  3. que des journalistes alimentaires pour raconter n’importe quoi!!
    pauvre mali à l’image de ses journalistes médiocres!!!
    laisser Koumaré travailler c’est un très bon ministre patriote

    • Pourtant il a documente son article, cite des noms precis: ce qui est rare chez un journaliste malien! Alors, mon cher @Tiefari, c’est quoi le probleme avec cet article 😀 😛 😆 :mrgreen:

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