Suite à notre article intitulé “Aéroport international de Bamako Sénou : Quand Sécuricom empêche deux journalistes maliens de sortir du pays” paru dans L’Indépendant du 26 septembre 2012, nous avons reçu la réaction du Directeur général de cette société, Mamadou Sidibé qui tient à rétablir la vérité dans cette affaire. En fait, ces deux journalistes sont Makan Koné, président de la Maison de la Presse et Mahamane Hamèye Cissé, Directeur de publication du journal “Le Scorpion”. Ils étaient invités à se rendre à Kinshasa en République Démocratique du Congo pour une rencontre des médias Francophones devant se tenir du 27 au 28 septembre, dont le thème portait sur “ la paix et la sécurité en Afrique : rôle et place des médias francophones”. C’est dans ce cadre que les deux personnalités de la presse malienne ont eu une mésentente, le 25 septembre, à l’aéroport international Bamako-Sénou avec la société Sécuricom pour un problème de visa (les deux journalistes devraient en principe prendre le visa dès leur arrivée à Kinshasa à l’aéroport). Et leur voyage a été reporté lors de l’enregistrement du vol Ethiopian N°908.
Dans la correspondance que le Directeur général de Sécuricom, Mamadou Sidibé nous a envoyée vendredi, il précise que : “les deux journalistes se sont présentés à notre comptoir munis de leurs documents de transport et d’une lettre d’invitation pour se rendre à Kinshasa. La procédure pour les zones soumises à visa exige la présentation d’un visa règlementaire pour tout enregistrement de passager. Compte tenu de la qualité des passagers, l’Agent Sécuricom a néanmoins sollicité l’accord du chef d’escale pour l’enregistrement des deux journalistes. Ce que ce dernier a refusé. Sur insistance de l’agent Sécuricom, une demande a été formulée par le chef d’escale d’Ethiopian auprès des autorités congolaises. Une suite favorable a été donnée à Ethiopian le 26 septembre. Les deux journalistes se sont présentés sur le vol de Kenya Airways et l’enregistrement leur a été refusé pour les mêmes motifs que sur la compagnie Ethiopian”. Avant de souligner que : “ce n’est donc que le jeudi 27 septembre que les deux journalistes ont pu embarquer sur le vol Ethiopian. J’ai été surpris d’apprendre à travers la presse accusant Sécuricom d’avoir bloqué des journalistes à l’aéroport de Bamako. La société Sécuricom recrutée par les compagnies aériennes opère sous leur supervision et leur contrôle. A ce titre elle n’a ni vocation, ni pouvoir à bloquer un passager sur un vol. Seuls les exploitants d’aéronef ont ce pouvoir”.
Il faut rappeler que Sécuricom est une société de droit malien crée en 1999 et agrée en 2000 dont l’objet est de protéger les compagnies aériennes contre les actes d’intervention illicite. Elle est présente dans plusieurs pays dont le Mali, le Burkina, le Niger, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. La société Sécuricom dispose également de plusieurs années d’expériences réussies dans le domaine de la sûreté aéroportuaire.
A.B. HAIDARA
UNE PREMIÈRE FOIS TU AS PARLE AU HASARD!!
tu aurais pu rectifier le tir; mais tu vas de bêtise en bêtise!!!!
celui qui contrôle et conseil après avoir constaté que les documents n’étaient pas suffisant peut il conseiller encor l’acceptation des mêmes passager à son client? Où est donc sa compétence s’il conseil en insistant d’accepter les documents ne répondant pas aux exigence?
par quels moyens ce chef d’escale pourrait contacter les autorités congolaises?
TU N’EST PAS INTELLIGENT HEIN TOI!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Au lieu de t’investir à chercher la bonne information tu parles comme un analphabète!!!!!!!!!!!!!
la chose la plus simple serait de savoir la version des fait des intéressés eux mêmes: CISSE ET KONE ou de ethiopian!!!!!!!!!!!!!!
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