C’est en compagnie de ses homologues de l’Aménagement du territoire et de la population Sambel Bana Diallo, de l’Artisanat et du tourisme Nina Walett Intalou, que la ministre de l’Equipement, des transports et du désenclavement, MmeTraoré Seynabou Diop, a donné le mardi 16 août dernier sur les berges du fleuve Niger (dans la cour de la Comanav) le coup d’envoi de la campagne de navigation. Une occasion qu’elle a mise à profit pour dévoiler la place de choix que le Président IBK accorde à la redynamisation de ce secteur.
Autre les membres du gouvernement, cette cérémonie de lancement s’est déroulée en présences d’autorités administratives et politiques, de chefs religieux et coutumiers de la deuxième région administrative du pays.En procédant au lancement cette campagne 2016 -2017 de navigation de la Compagnie malienne de navigation (Comanav), la ministre de l’Equipement, des transports et du désenclavement, après avoir fait un diagnostic sans complaisance des défis qui se posent aujourd’hui à ce secteur, a par la même circonstance réaffirmé toute l’importance que les plus hautes autorités du pays, en premier lieu le Président IBK, accordent au développement du sous-secteur du transport fluvial.
Ainsi, la Ministre a rappelé que, jadis, cette campagne commençait au mois de juillet pour se terminer au mois de mars, soit neuf mois de navigation, en transportant des dizaines de milliers de passagers et des milliers de tonnes de fret, avec comme passagers des hommes d’affaires, des étudiants, des fonctionnaires…la Comanav, à en croire la Ministre, a été le cordon ombilical reliant le sud et le nord de notre pays. “C’était un facteur de brassage culturel, un acteur incontesté du désenclavement de notre pays surtout dans sa partie septentrionale. En un mot, elle était notre fierté… “ a soutenu Mme Traoré Seynabou Diop. Cependant, elle a également mis au goût du jour les nombreux défis auxquels la société fait face. Lesquels ont pour noms : l’agression du fleuve Niger par des facteurs naturels et anthropiques qui a réduit la navigation de 3 à 4 mois au lieu de 9, l’inadaptation de la flotte au chenal navigable, l’insuffisance et voire l’absence d’investissement pour le développement de l’activité fluviale. Et l’insécurité sur l’axe Koulikoro-Gao sur lequel la compagnie réalise 80% de son chiffre d’affaires.
Un conseil de Cabinet dans le bateau
A cet égard, elle a rappelé les nombreuses initiatives qui sont en cours pour donner au transport fluvial sa place d’antan. Des actions qui vont du dragage du fleuve Niger à la poursuite du renouvellement de la flotte, en passant par la mise en œuvre du code fluvial, la prise en charge des dommages causés au patrimoine de la Comanav pendant la crise sécuritaire….Tout en invitant les populations de voyager en bateau pour découvrir le Mali profond, la Ministre a salué et félicité le dynamisme du personnel dans l’accomplissement de ses missions.
Il faut rappeler que juste avant l’intervention de la Ministre, le directeur de la Comanav, Sory Ibrahim Kéïta, avait également soulevé ces difficultés et sollicité tout l’accompagnement des autorités.
Quant au maire de la commune urbaine de Koulikoro, Youssouf Papa Traoré, il n’a pas manqué de rappeler les bienfaits du transport fluvial pour sa commune. Il faut rappeler que c’est par une croisière d’environ une heure sur le fleuve Djoliba à bord du nouveau bateau “Modibo Kéïta” que le lancement de cette campagne a pris fin. Aussitôt, la ministre de l’Equipement, des transports et du désenclavement s’est réunie avec les membres de son Cabinet à bord du bateau Général Soumaré pour le traditionnel conseil de Cabinet. Histoire d’affirmer tout l’attachement qu’elle accorde à la relance du transport fluvial.
K.THERA
Moussa MARA est quelqu’un qui est capable de redonner une belle image à notre Pays puisqu’il sait par où commencer et où se trouve le vrai problème du Mali.
L’agriculture est indispensable et non négligeable pour le développer de notre pays ainsi que les cultures nationaux puisque ceux sont de l’un de plus gros monteur pour le développement malienne.
Le Mali ne se retrouvera jamais en paix tant que tous les maliens n’ont pas d’ empoi et tous les Malien n’auront jamais d’emploi tant que le gouvernement Malien ne s’occupe pas ces deux choses (agriculture et artisan).
M MARA sait ce qu’il faut pour le Mali et pour tous les Maliens, mais les maliens ne veulent pas ce cului qui dise de la vérité, qui est capable de bien gérer de l’économie malienne, surtout certains de nos dirigeant en particulier, c’est d’ailleurs c’est pour ça que M MARA a été chassé de Gouvernement actuel.
Mais ce qui va arriver arrivera.
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