Du dimanche 12 au lundi 13 août,
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Cette recrudescence des accidents de la circulation, selon
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L’exemple le plus frappant est celui d’une camionnette Toyota Hi lux qui a écrasé deux motocyclistes le mardi matin aux environs de 5 heures 30 minutes sur le pont des martyrs. Cet accident, dû à un excès de vitesse, a fait un mort sur-le-champ et deux autres victimes qui s’en sont sorties avec les jambes fracturées.
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Sur la route de Kasséla, dans la journée du dimanche passé, un autre accident de la circulation, causé par le non-respect du code de la route et l’excès de vitesse, a fait 20 victimes dont 7 morts.
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C’est aux environs de 11 heures 30 minutes, entre Baguinéda et Kasséla, qu’il y a eu une collision d’une extrême violence entre un bus de la compagnie Debo Transports et une sotrama.
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Selon les témoignages recueillis sur place, c’est un particulier qui serait à la base de cet accident. Celui-ci quittait ses champs et s’était engagé sur la route sans crier gare.
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Malheureusement, sa manœuvre imprudente a coïncidé avec le passage du bus de la compagnie Debo. Aussi, en voulant éviter la voiture du chauffard, le bus a-t-il percuté de plein fouet une sotrama qui venait à toute allure de la ville. Le choc était tellement violent que les deux véhicules se sont retrouvés sur le bas-côté de la route. Le bilan de cet accident est très lourd. En plus des dégâts matériels importants, on dénombre 20 victimes dont sept blessés graves, sept victimes inconscientes et six personnes mortes sur-le-champ.
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Il s’agit d’Ousmane Dembélé, 27 ans, originaire de Koulikoro, une jeune femme non identifiée et son bébé de 2 ans, une femme non identifiée d’à peu prés 45 ans, un homme non identifié et Mady Diallo, 41 ans, coincé dans la sotrama complètement réduite en un amas de ferrailles.
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Une fois alertée, la brigade des sapeurs-pompiers de Sogoniko dépêcha sur les lieux 16 soldats du feu à bord de deux ambulances et d’un camion-citerne-incendie. Ceux-ci trouvèrent sur place le commandant de la brigade territoriale de la gendarmerie de Baguinéda, le major Souleymane Traoré, et ses éléments. Mais, à cause de la gravité de l’accident, deux autres ambulances de la brigade de Dravéla furent envoyées en renfort pour assurer une prompte évacuation des victimes sur l’hôpital Gabriel Touré.
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L’extraction du corps de Mady Dialllo, bien que difficile, fut rendue possible grâce au matériel d’incarcération et au savoir-faire des soldats du feu.
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Pierre Fo’o MEDJO
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