La mobilité urbaine à Bamako vue par le ministre Ibrahima Abdoul Ly : Le renouvellement du Parc automobile, des bateaux pour la capitale et le transfert des gares

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Le nouveau ministre des Transports et de la Mobilité urbaine, Ibrahima Abdoul Ly, dans ses visites de prises de contact avec les structures relevant de son département, s’est rendu la semaine dernière dans deux services. Il s’agit du Conseil malien des transporteurs routiers et de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser). Dans ces deux structures, le chef du département des Transports et de la Mobilité urbaine a expliqué ses priorités qui s’articulent autour du renouvellement du parc automobile, de la facilitation de la mobilité urbaine et des actions  fortes pour la sécurité des usagers de la route…

Le Conseil malien des transporteurs routiers a été la première structure à accueillir le ministre et sa délégation. Sur place, le président du Conseil, Youssouf Traoré, entouré des membres de son bureau, a fait une brève présentation de sa structure qui a pour mission fondamentale, selon lui, l’organisation et la représentation professionnelle des transporteurs. Il a saisi cette occasion pour parler des projets au niveau CMTR. Ils ont pour noms : la construction d’un siège national pour leur organisation et aussi des sièges pour les démembrements au niveau des régions, la réalisation des parkings au niveau national, la  participation à la réalisation des aires de stationnement au niveau international, la participation à la réalisation des ports secs et la construction et gestion des gares routières au niveau des six communes du district de Bamako.

Au cours de cette rencontre, les difficultés du CMTR n’ont pas été occultées par le premier responsable des transporteurs routiers du Mali. A ce sujet, il a surtout évoqué l’insuffisance de moyens financiers, la suspension de la perception des redevances de tickets par le ministre sortant… En somme Youssouf Traoré a exprimé toute la disponibilité de son organisation à accompagner le  chef de leur département dans sa mission.

Intervenant de son côté, le ministre Ibrahima Abdoul Ly s’est dit heureux d’être en famille pour avoir été aussi un acteur du secteur à travers une compagnie de bus dans le district de Bamako. Dans ses propos introductifs il a surtout rassuré les transporteurs en ces termes : “Nous ne sommes pas là pour vous créer des problèmes mais pour régler vos problèmes, mais dans le respect de la loi”.  Le ministre Ibrahima Abdoul Ly de préciser que l’une des préoccupations du gouvernement aujourd’hui est le renouvellement du parc urbain, notamment les Sotrama. “Notre souhait, c’est de réduire le nombre de véhicules et faire en sorte que les gens puissent emprunter des véhicules propres, confortables. Pour la mobilité urbaine, ce ne sont pas seulement les véhicules, il y a aussi le fleuve Niger, de nos jours il n’y a aucun moyen de transport sur le fleuve Niger. Donc nous sommes en train de voir comment inverser cette tendance, car nous savons qu’en période de crue, le bateau peut quitter Kalaban jusqu’à Sotuba, tout cela pourra permettre la fluidité de la circulation”, a soutenu le ministre.

Au cours de cette rencontre, le ministre  n’a pas exclu le déplacement de la gare de Ngolonina qui crée des bouchons sur cette voie. “Pour cela, c’est vrai que nous ne faisons rien avec force, mais il faut préparer dès à présent vos membres dans cette optique”, a prévenu le ministre Ly. Il a saisi cette occasion pour inviter les transporteurs au respect du code de la route. “Dans l’accident de circulation qui a fait 24  morts il y a de cela quelques jours, c’est le pneu d’une Sotrama qui a éclaté et ce pneu était lisse comme une table. Ce n’est pas tout, la Sotrama était en grande vitesse. Mais malgré que le pneu soit lisse, ce véhicule avait paradoxalement une visite technique. Désormais, nous allons veiller sur la visite technique de façon rigoureuse, si le pneu est lisse, que la police soit autorisée à bloquer le véhicule pour qu’il ne roule pas. Car il est temps que les transporteurs sachent que la visite technique est faite pour leur propre sécurité et celle des passagers”, s’est adressé le ministre aux transporteurs.

Il faut rappeler qu’après son intervention, le ministre s’est prêté aux questions des transporteurs avant de visiter leur siège.                                         

                           Kassoum THERA

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. Pkagame; la circulation routriere maccabre de nos routes: un mal parmi les 1000 maux du Mali
    Waouh, enfin quelqu’un qui pense comme moi, quelqu’un qui a less mêmes visions que moi, envoyez moi votre contact Facebook ou votre adresse mail, on continuera cette conversation.

  2. paul kagame,

    tes solution son correcte mais malhereusemnt nos autorites n’ont pas de volonte etde bonne fois pour les maliens. meme si tout le mali meurt sur nos routes ce n’est pas leur probleme ce leur familles qui le interesse seulement. dommage de vivre au mali.

  3. Les premiers actes d’une drastique reforme pour le ministre serait de commencer par démanteler et limoger les DGs de toutes ces structures incompétentes et bidon: “ANASER”, “AGEROUTE”, ” AUTORITÉ ROUTIÈRE” au profit d’une nouvelle Agence Nationale Moderne et Intégrée des ROUTES. Les budgets des 3 prochaines années des structures démantelées pourront donc amplement servir a financer le début des projets d’ INFRASTRUCTURES DU TRANSPORT COMMUN URBAIN… ex., élargissement des artères pour faire place aux lignes exclusives d’autos bus urbains, afin de réduire le nombre des motos en circulation (principales provocatrices d’accidents routiers… 70%).

    Mais hélas! Nos dirigeants aiment toujours penser petit au lieu de “think big” comme disent les américains… nous aimons penser médiocre…nous aimons toujours traiter sur la surface juste pour sauver nos face. Le ministre parle de “tricher avec le contrôle technique” c’est important, mais il y a 1000 autres fléaux desquels il ne parle pas encore: par exemple, notre système d’importation de vieux véhicules (de 20 ans – 40 ans ) pollueurs et sans-freins importés des poubelles de l’Europe et des junkyards des USA…

    Le MALI est presque le seul pays au monde a ne pas avoir une restriction sur l’age limite des véhicules seconde- mains ( usés) importés; le ministre ne parle aussi de l’état de nos routes médiocres surfacturées et construites par des entreprises incompétentes sous l’égide des services du contrôle de la Direction nationale des ROUTES et de ‘l’AGEROUTE”; de la route RN6 qui était financée depuis 10 ans pour être construite en 2×2, mais qui a fini par devenir une 1×1 médiocre qui a tué plus des maliens depuis son inauguration en 2013 que toute autre RN; d’une police laxiste et commerciale sur nos routes qui n’a absolument pas une minute de temps pour le contrôle de l’aspect sécurité des usagers, qui sont en constantes violations (ex., porter les enfants en support- en- trois sur le dos des mamans qui ne connaissent même pas le code de la circulation routière etc..), une police qui n’a que de gros yeux de rackette qui cherche que de fautes administratives chez les usagers a logeur de journée; du laxisme absolu vis a vis de la circulation de gros porteurs (dangereux missiles a vitesse) en mélange avec des voitures et motos, dont les chauffeurs sont souvent des drogués ou fumeurs du chanvre… qui percutent les maliens de gauche a droite faisant des scènes macabres tous les jours.

    Il nous faut alors des ministres des transports … qui voient la vraie réalité et qui peuvent penser BIG et non de caresser la surface. Il faut de lourdes sanctions pour les violateurs. Il faut surtout démanteler ces structures bidons (“ANASER”, “AGEROUTE”, “AUTORITÉ ROUTIÈRE”) qui ne servent absolument a rien soft de bousiller nos budgets. Il NOUS FAUT UNE UNITÉ spéciale DE POLICE ROUTIÈRE professionnelle, qui porte de nouvelles tenues différentes de la bleue actuellement portée par nos agents de police commerciaux sur nos routes… il faut que les maliens voient de nouvels agents de police routière INTRAITABLES (“CHANTANTS”) qui se promènent avec des machines modernes : de contrôle de taux de l’alcool dans le sang, de détection d’excès de vitesse, de imprimante de tickets de contravention irrévocables connectée a système central de guichet de payement. Il nous faut immatriculer toutes les motos avec assurance RC, imposer les permis de conduire et le port des casque, interdire les support-en- trois (pénalité saisi de moto), il nous faut imposer de lourds taux de taxes sur les motos, afin de décourager l’importation incontrôlée de ces engins pollueurs en CO2..et don encourager les maliens a aimer le transport commun..des bus urbains sur nos artères par ex., Route de Koulikoro – Sebincoro, Baguineda- Niamana -Av. l’OUA-1er PONT, TOUR DE L’AFRIQUE- SENOU, TOUR DE L’AFRIQUE – KALABAN – KALABAN CORO- KABALA …

    SINON en tant que c’est cette police commerciale qui reste sur nos routes sans aucun souci primordial de l’aspect sécurité des usagers, l’anarchie mortelle de ces gros porteurs …des bennes et des sotramas pourries sans-freins, de ces motos Jakarta provocatrice d’accidents vont continuer a endeuiller les maliens!

  4. Les premiers actes d’une drastique reforme pour le ministre serait de commencer par démanteler et limoger les DGs de toutes ces structures incompétentes et bidon: “ANASER”, “AGEROUTE”, ” AUTORITÉ ROUTIÈRE” au profit d’une nouvelle Agence Nationale Moderne et Intégrée des ROUTES. Les budgets des 3 prochaines années des structures démantelées pourront donc amplement servir a financer le début des projets d’ INFRASTRUCTURES DU TRANSPORT COMMUN URBAIN… ex., élargissement des artères pour faire place aux lignes exclusives d’autos bus urbains, afin de réduire le nombre des motos en circulation (principales provocatrices d’accidents routiers… 70%).

    Mais hélas! Nos dirigeants aiment toujours penser petit au lieu de “think big” comme disent les américains… nous aimons penser médiocre…nous aimons toujours traiter sur la surface juste pour sauver nos face. Le ministre parle de “tricher avec le contrôle technique” c’est important, mais il y a 1000 autres fléaux desquels il ne parle pas encore: par exemple, notre système d’importation de vieux véhicules (de 20 ans – 40 ans ) pollueurs et sans-freins importés des poubelles de l’Europe et des junkyards des USA…

    Le MALI est presque le seul pays au monde a ne pas avoir une restriction sur l’age limite des véhicules seconde- mains ( usés) importés; le ministre ne parle aussi de l’état de nos routes médiocres surfacturées et construites par des entreprises incompétentes sous l’égide des services du contrôle de la Direction nationale des ROUTES et de ‘l’AGEROUTE”; de la route RN6 qui était financée depuis 10 ans pour être construite en 2×2, mais qui a fini par devenir une 1×1 médiocre qui a tué plus des maliens depuis son inauguration en 2013 que toute autre RN; d’une police laxiste et commerciale sur nos routes qui n’a absolument pas une minute de temps pour le contrôle de l’aspect sécurité des usagers, qui sont en constantes violations (ex., porter les enfants en support- en- trois sur le dos des mamans qui ne connaissent même pas le code de la circulation routière etc..), une police qui n’a que de gros yeux de rackette qui cherche que de fautes administratives chez les usagers a logeur de journée; du laxisme absolu vis a vis de la circulation de gros porteurs (dangereux missiles a vitesse) en mélange avec des voitures et motos, dont les chauffeurs sont souvent des drogués ou fumeurs du chanvre… qui percutent les maliens de gauche a droite faisant des scènes macabres tous les jours.

    Il nous faut alors des ministres des transports … qui voient la vraie réalité et qui peuvent penser BIG et non de caresser la surface. Il faut de lourdes sanctions pour les violateurs. Il faut surtout démanteler ces structures bidons (“ANASER”, “AGEROUTE”, “AUTORITÉ ROUTIÈRE”) qui ne servent absolument a rien soft de bousiller nos budgets. Il NOUS FAUT UNE UNITÉ spéciale DE POLICE ROUTIÈRE professionnelle, qui porte de nouvelles tenues différentes de la bleue actuellement portée par nos agents de police commerciaux sur nos routes… il faut que les maliens voient de nouvels agents de police routière INTRAITABLES (“CHANTANTS”) qui se promènent avec des machines modernes : de contrôle de taux de l’alcool dans le sang, de détection d’excès de vitesse, de imprimante de tickets de contravention irrévocables connectée a système central de guichet de payement. Il nous faut immatriculer toutes les motos avec assurance RC, imposer les permis de conduire et le port des casque, interdire les support-en- trois (pénalité saisi de moto), il nous faut imposer de lourds taux de taxes sur les motos, afin de décourager l’importation incontrôlée de ces engins pollueurs en CO2..et don encourager les maliens a aimer le transport commun..des bus urbains sur nos artères par ex., Route de Koulikoro – Sebincoro, Baguineda- Niamana -Av. l’OUA-1er PONT, TOUR DE L’AFRIQUE- SENOU, TOUR DE L’AFRIQUE – KALABAN – KALABAN CORO- KABALA …

    SINON en tant que c’est cette police commerciale qui reste sur nos routes sans aucun souci primordial de l’aspect sécurité des usagers, l’anarchie mortelle de ces gros porteurs …des bennes et des sotramas pourries sans-freins, de ces motos Jakarta provocatrice d’accidents vont continuer a endeuiller les maliens!

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