Le jeudi 31 Mars dernier une conférence de presse a été animée par sept (7) secrétaires généraux du collectif des syndicats de TRANSRAIL du Mali et du Sénégal dans les locaux de la structure à Bamako.
On se rappelle à un temps donné, les deux pays n’étaient pas en mesure d’assurer le bon fonctionnement du Chemin de Fer Bamako-Dakar. C’est dans ce contexte qu’une concession de corridor –Bamako Dakar faisant appel à une société canadienne a été mise en place. La convention signée entre les parties en octobre 2003 avait pour but de sauver l’entreprise datant de l’ère coloniale.
Pour les conférenciers du jour, depuis la signature de cette convention, des difficultés n’ont cessé de faire jour. Car, son objectif n’a pas été atteint faute des matériels adéquats et d’investissements conséquents, selon Mr Mahamane THIENTA du collectif malien. TRANSRAIL est menacé dans son existence a-t-il martelé, avant de dire ‘’ c’est la raison pour la quelle l’ensemble des partenaires sociaux ont décidé d’aller vers les autorités afin de rendre cette entreprise pérenne’’.
Soulignons que la société a besoin de 176 milliards de FCFA. Il faut que les deux Etats investissent pour la sauvegarder.
Aujourd’hui les cheminots ne dorment plus ; sur 11 locomotives il ne reste que 7. Auparavant 618 ont été licenciés. ‘’ Ainsi des responsables syndicaux se sont exprimés. M. Oumar CISSE du collectif des syndicats du TRANSRAIL du Sénégal depuis 2003 affirme que les agents de TRANSRAIL sont dans une situation de détresse’’. Il y a des personnes sans soutien, notre cri de cœur aux deux chefs d’Etat, est qu’une concession ne veut pas dire abandonner ni les travailleurs ni l’entreprise en question ont-ils martelé.
Pour Mr Abdoulaye BERTHE du collectif Malien, ‘’ TRANSRAIL est une entreprise qui emploie plus de 1500 agents dont chacun a au moins dix personnes à sa charge. Il demande à ses deux pays, pourquoi les dirigeants veulent laisser tomber TRANSRAIL. Car, c’est une décision politique qui a mis cette société en concession, alors s’il y a défaillance, les deux pays doivent assumer leur responsabilité même s’il y a des problèmes.
Habibatou DOUMBIA