Les services techniques (santé et immigration) maliens sont désormais en état d’alerte maximum. Et les agences de voyages, sous surveillance.
Considérée comme pays à risque, la Guinée Conakry a été maintenue sur la liste noire des pays écartés du pèlerinage 2014. Si certains candidats ont pris la décision avec philosophie, d’autres par contre, tentent en ce moment de violer l’interdit.
Ils espèrent donc se faire inscrire comme des pèlerins maliens, pays nullement concerné par l’interdiction saoudienne. Et ce sont les agences de voyages qui accueillent en ce moment de nombreuses demandes.
Conscientes des risques liés à cette pratique, les autorités maliennes veillent désormais au grain. Les menaces sont en effet réelles voire périlleuses. Au risque de contamination, s’ajoute celui de voire les autorités saoudiennes étendre l’interdiction au Mali.
A Bamako, plusieurs agences de voyages ont en effet reçu des demandes de pèlerins guinéens cherchant à obtenir des documents de voyages maliens. Certaines jouent le jeu et s’appliquent en ce moment à donner satisfaction à leurs clients, moyennant, bien entendu, des rémunérations supplémentaires.
Conséquences : la délivrance des passeports de pèlerinage est devenue beaucoup plus stricte. Au niveau des frontières, la vigilance est désormais de mise.
Allant plus loin, le conseil des ministres du jeudi dernier a également pris des mesures au chapitre des communications écrites (lire encadré).
B.S. Diarra
C’est très grave cette pratique des guinéens il faut pas tricher pour faire le pèlerinage
Comments are closed.