Depuis quelques années, la mise en circulation des engins à trois roues ou tricycles communément appelés motos- taxis sont en train de prendre la place des pousse-pousses (wotoroni). Aujourd’hui à Bamako, presque tous les commerçants sollicitent ces taxis-motos pour la livraison de leurs marchandises, surtout les femmes qui vendent des légumes. Ce phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur, est en train d’embroussailler, petit à petit, la circulation à Bamako avec son corollaire d’accidents.
Ces motos taxis servent à transporter des marchandises et parfois même toutes sortes de matériels. Elles servent aussi pour la livraison de marchandises pour les commerçants. Si cette activité est une source de revenus pour ceux qui la pratiquent, elle est loin d’être la bienvenue pour certains citoyens de la capitale malienne. Et pour cause, ces derniers pensent que beaucoup ne savent pas conduire et souhaitent que l’Etat prenne des mesures sur la question.
Avec ces motos-taxis qui augmentent tous les jours dans la circulation à Bamako, la capitale malienne est en train de prendre une autre image. Souvent, on se croirait à Shanghai ou à New Delhi ou encore à Kuala Lumpur, où ces motos-taxi ont complètement envahi la circulation.
Ces motos-taxis ont envahi tout Bamako, et cela, en un laps de temps. En plus du transport des marchandises de toutes sortes, ces taxis-motos prennent également des usagers.
Le constat est que depuis quelques temps, ces engins ont nettement changé la physionomie de la circulation de Bamako. Ainsi, chaque jour, nos boulevards, nos avenues, nos rues ou même nos ruelles sont empruntés par ces engins, qui, en peu de temps ont pris la place des taxis et même des Sotramas dans certains quartiers. Et cela au mépris des règles de la sécurité, car ils mettent souvent la vie des passagers et des usagers en danger.
Maintenant circuler à Bamako est très difficile à cause de ces motos-taxis surtout au niveau du pont des martyrs. Elles bougent de tous les côtés et roulent comme si elles sont seules sur la route. Ce qui provoque la plus part des cas des accidents. Ce fut d’ailleurs le cas la semaine dernière où une moto-taxi surchargée de marchandises s’est renversée sur le pont Fahd, bloquant ainsi pendant près de 30 minutes la circulation pour les usagers qui se dirigeaient vers Badalabougou.
Selon Amadou Diarra, un policier de le CCR, « beaucoup de conducteurs de ces engins ignorent le code de la route et certains ne savent pas conduire aussi. Raison pour laquelle, ils provoquent des accidents à longueur de journée ».
De nos jours, plusieurs accidents de la circulation sont causés par ces gens affirme, le sergent Amadou Diarra.
Pour Abdoulaye Mariko, taximan de son état, « conduire s’apprend, ce n’est pas en un seul jour qu’on le fait et il faut du temps pour pouvoir le faire. D’abord, il importe de connaitre le code de la route et être conscient des dangers que nos actes peuvent causer dans la circulation. ».
Si cette activité gène la circulation pour certains et réduit le chiffre de certains taximen, elle nourrit aussi beaucoup personnes.
Selon Salif Camara 24 ans, un conducteur de moto-taxi « cette activité est très bénéfique pour moi, car elle me permet de me prendre en charge tout en aidant ma famille dans certaines dépenses ».
Abondant dans le même sens, Seydou Traoré et Mohamed Keita, tous deux conducteurs de motos-taxis et chefs de familles, affirment qu’ils ont laissé leurs anciens métiers au profit des motos-taxis. Aujourd’hui, assurent-ils, ils gagnent deux fois plus qu’avant car selon eux, il leur arrive souvent d’avoir 10.000 F ou plus par jour. Ce qui n’était pas possible avec leurs anciens métiers.
En somme, les autorités doivent prendre leurs responsabilités en contrôlant les permis de tous les conducteurs de ces engins, leur expliquer le code de la route et réduire, si possible le nombre des tricycles dans la circulation. Sinon, organiser et réguler ce phénomène qui est en pleine expansion au Mali et surtout dans la capitale.
Fily Sissoko
Prévue pour les jeunes chômeurs,sans “Étude de Marché”les motos-taxis n’ont pas besoins de permis et la grande majorité n’ont pas d’assurance.
Les autorités comme toujours boute à la touche et on s’étonne que rien dans ce pays!
Chose plus grave c est de voir sur l axe djalalakorobougou/nyamana des jeunes de 13 a 14 ans faire du transport des personnes avec ces motos taxis
L autorite doit réglementer leur utilisation avant qu il ne soit trop tard
Nous voyons a longieur de journée dans la ville de Bamako la police qui les traque
Esce la solution non et non
Les mots taxi dans la capitale une catastrophe. Messieurs les journalistes on vous attendait depuis belle lurette pour décrier ce état de fait. Pouvez vous regarde aussi vers ces maisons d’habitation qui sont mis concession, mi boutique.Les rues sont transformées en marché.C’est l’anarchie totale.
Toutes nos rue sont transformées en marché. ce qui donne l’aspect d’une poubelle.
Regarder aussi ces importations des poubelles qu’on ramène de l’Europe
comme les casses. Nous attendons des articles chauds pour que Bamako soit une ville propre. Il est temps….
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